27.6.07

La Creuse, le décidément autre pays du travail...

Fin de contrat au Lycée... et début d'une nouvelle aventure creusoise... et pour une durée indéterminée s'il vous plaît !
Si on m'avait dit il ya 6 mois que mon destin était en Creuse... ça m'aurait fait rigoler. Et penser que ma Wingo serait bientôt immatriculée 23, encore plus !!
Je travaille désormais à Guéret, la "capitale" 15000 habitants... et suis donc locataire d'un nouvel appart'.
En conséquence, je vais être dépourvue d'internet un p'tit moment, le temps de l'installation... mais bon vu comme je suis super assidue sur ce blog, ça ne vous changera pas trop...
Je ne vous laisserai pas pour autant, alors à très vite !

13.6.07

Ne quittez (toujours) pas, un correspondant va (vraiment) vous répondre...

Je ne suis pas sûre que vous l'attendiez, mais voila quand même la fin de l'Affaire Livebox...

Ca l'a fait rigoler le Monsieur-dame. C'est déjà ça. Je lui explique que je suis au beau milieu de l'agence que j'attends patiemment un numéro de dossier pour pouvoir récupérer une nouvelle Livebox, « parce que vous voyez quand je la branche, ben ça fait rien ».
- Mais vous êtes sur de l'avoir bien branchée?
- Je crois pas que ça nécessite de hautes études et puis de toute façon mon père est électricien (alors si Michel le dit, c'est que c'est grillé !)
- Ca va pas être possible. Il faut la tester avant, votre livebox, à l'aide du cd rom parce que c'est pas sûr qu'elle soit grillée (ouh mais il contredit Michel, le gredin...)
- Oui mais ça fait vraiment rien, aucun clignotement, nada.
- C'est la procédure.
- Donc vous voulez dire que je suis venue ce matin pour rien, que j'ai écouté la musique d'attente pendant 20 minutes pour rien et que j'ai plus qu'à rentrer chez moi, repasser 20 minutes de « ne quittez pas.. blabla » pour mieux revenir par la suite ?
- Ben... oui répond-il sur un petit ton jubilatoire...

Il la tient sa revanche. Je devrai lui dire « Au revoir Madame » tiens ! Et puisqu'il se moque de moi, je lui dirai même pas au revoir, na. Whaou, la rebelle !

C'est donc la mine dépitée que nous nous apprêtons à franchir le seuil de l'Agence, quand la jeune fille du triage nous demande. « Alors c'est bon? »
- Ben non madame, faudrait vous mettre au point sur vos « procédures », on a perdu du temps pour rien, ça sert à rien d'appeler d'ici.
Elle se sent un peu con du coup. J'lui explique qu'on reste chez France Télécom pour la qualité de service et la proximité mais que finalement, c'est comme partout... (Qu'est-ce que je fais bien la vieille aigrie!)

Michel, remonté comme un coucou suisse lance même des menaces : « J'vais alerter les associations de consommateurs » « j'vais lancer une enquête » ajoute-t-il.
Je sais pas s'il compte appeler Derrick ou Columbo mais une chose est sûre, il est un peu ridicule là!

Nous voilà dehors et comme si ça ne suffisait pas, il se met à pleuvoir des cordes. Le genre d'averses ou même sous un parapluie vous finissez trempé malgré tout...

Mouillés mais entiers, nous arrivons donc à la maison où je m'apprête à recomposer mon numéro préféré (à 34 centimes d'euro la minute ne l'oublions pas..) en ayant bien veillé à préparer tout mon matériel dont le fameux CD-Rom comme l'a dit « Monsieur-dame »

Au bout de 8 minutes d'attente, on me répond enfin. Cette fois-ci pas de doute c'est une dame.
Je ré-explique une énième fois mon problème et après avoir bien vérifié mon identité, (des fois que je voudrais usurper celle de quelqu'un pour lui faire réparer sa Livebox et payer la Hotline à sa place...), la conseillère clientèle, qui se prénomme Leïla et qui va faire tout son possible pour me satisfaire, me lance dans la procédure pour savoir si ma Livebox est vraiment morte ou pas ...

Ce qui est marrant c'est qu'elle à l'air de pas y connaître grand chose en informatique. Heureusement que tout s'affiche sur son écran..
Et la voilà partie à me dire « cliquez ici, rentrez votre identifiant la, faites suivant » blabla
Je suis sagement les instructions mais à un moment mon écran me dit en anglais que la connexion ne peut être établie,
Ca l'arrange pas ma Leïla. C'est pas écrit sur son ordi, ça... Alors elle me demande de répéter pour demander à l'assistance en ligne ce qu'il faut qu'elle fasse, là.
Rien à faire. Ce message d'erreur n'existe pas...

Dans tous les cas, c'est bien la preuve que la Livebox a un grave problème et qu'il faut donc me la changer.
Je lui redis que de toute façon, ça vient de l'orage.
Elle me répond :
« Mais vous êtes sure à 100% que c'est l'orage? » Elle est marrante elle.
- Ben vu la violence de l'orage, le nombre de gens devant l'agence ce matin et en tenant compte de l'âge du capitaine je dirai oui.. à moins que ce ne soit un coup des Chinois du FBI... »

Malgré tout, ce message d'erreur la tracasse. L'heure est grave... elle prend une décision capitale.
« Ne quittez pas. Je vais voir l'expert »
Wha, je sais pas si elle a été en chercher un à Manhattan, à Miami ou Las Vegas mais en tout cas ça a mis des plombes (à 34 centimes d'euro la minute ne l'oublions pas).
L'expert avait sûrement d'autres enquêtes à traiter parce qu'en revenant Leïla m'a dit:
« Bon ben , on va vous la changer . Je remplis la demande »

Cool me dis-je. Ca y'est je vais enfin avoir ce fameux numéro de dossier !
«Voilà j'ai transmis la demande. Le service concerné va vous rappeller pour vous donner le numéro »
Quoi ! Parce que c'est pas encore fini !! Et ils mettent combien de temps à rappeler ?
« Ben je sais pas. Ca dépend des demandes. C'est par ordre d'arrivée. .. Ils vous appelleront sûrement dans la journée . Fallait vous y prendre plus tôt pour être traité avant.»
Elle m'agace la Leïla...
« En tout cas, permettez moi au nom de toute l'équipe de vous souhaiter une agréable journée! »
Oh joie, bonheur... C'est vrai elle a si bien commencé...

La journée passe... pas de nouvelles...
Le lendemain idem...
Michel décide donc de savoir. Il rappelle et tombe sur un Monsieur qui lui dit « qu'ils étaient en rupture de stock mais qu'on va sûrement le rappeler dans l'après-midi. »
Michel ça le fait bien marrer.
« Dans l'après midi ?
- Oui Monsieur.
- Non je dis ça, parce qu'il est déjà 19h »
(Question bonus: où se trouve donc le centre d'appels Orange, alors?)

Finalement l'appel aura bien lieu... le lendemain matin et Michel récupérera la nouvelle livebox...

Bilan : environ 45 minutes de coups de fils surtaxés, 2 allers retours en ville, une bronchite à cause de la pluie et un début de dépression à force d'attendre près du téléphone...
« Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil... »

30.5.07

Ne quittez pas, un correspondant va vous répondre...

J'ai la loose. Vous me direz, c'est pas bien nouveau, mais ça m'exaspère un peu, disons pas mal, bon en fait ça m'exaspère complètement... J'ai la poisse avec les appareils high tech aussi... Cette année, mon imprimante est partie deux fois en SAV, mon MP3 a déclaré un bug et ma Livebox vient de griller après un orage...
La Livebox, parlons-en tiens. Comme ils disent chez France Télécom « Ben fallait la débrancher ». Oui c'est vrai, mais quand les bâches de votre toit en réparation menacent de céder sous le poids de l'eau, c'est pas vraiment la Livebox qui vous préoccupe à ce moment là, ma bonne dame...

Après constatation du décès par électrocution de Feu la Livebox (les massages cardiaques n'ayant rien donné), nous décidons, mon père et moi, de l'emmener vers sa dernière demeure : l'Agence France Télécom. De bon matin en ce lundi de Pentecôte (pas chômé pour tout le monde) et après un passage chez Leroy Merlin (le magasin préféré de Michel) pour 3 boulons, nous sommes donc devant la porte de l'Agence à 10h précises.
Bizarrement nous ne sommes pas les seuls... Plusieurs personnes viennent enterrer elles aussi leurs petites boîte blanches..
.

A la jeune fille du triage j'explique mon problème : « l'orage blabla... livebox cassée... blabla... échange blabla. »
Et là avec son sourire commercial, elle vous annonce que « ben non, on fait pas les échanges comme ça, il fallait appeler le Service Assistance (à 34 centimes d'euro la minute) afin de recevoir un numéro de dossier »
Je vois Michel commencer à prendre sa tête du « gars pas commode »
Mon esprit futé et économe assène donc à la dame : « Bon ben on peut l'appeler de là alors, »
« Euh oui oui » qu'elle nous dit. Bon ben c'était une idée de con mais je le savais pas encore.

Je compose le numéro et une charmante voix m'annonce que « tous nos correspondants sont occupés. Le temps d'attente est d'environ 5 à 8 minutes. » suit la petite musique et des messages charmants toutes les trente secondes...
Déjà 5 minutes que je ne quitte pas, qu'un correspondant va me répondre.
Puis 7 minutes que l'on me « remercie de patienter »
Enfin au bout de 8 minutes une sonnerie retentit.. puis plus rien. J'ai été déconnectée du service. La loose.
Je recompose le numéro et la voix m'annonce que « tous nos correspondants sont occupés ... (oui ça va je sais déjà !) ... veuillez rappeler ultérieurement !
La loose encore !


Finalement la troisième tentative est la bonne. Je n'entends pas grand chose dans le téléphone avec le bruit des gens dans l'agence...
« Oui voilà bonjour madame...
- Ah non c'est Monsieur. »
Oups ! La loose désespérément.

Après cette belle entrée en matière, il est bien évident que les choses ne vont pas s'arranger de si tôt...
L'affaire Livebox n'est pas terminée...
A suivre !

15.5.07

Puissance et Gloire

Oyé, Très Chers Lecteurs ...

Voici enfin venu le temps de la consécration suprême, l'acquisition d'un titre mérité après un travail acharné...


Certaines en ont rêvé, je l'ai fait...
Je dédie cette magnifique réussite à vous tous.
Réjouissez-vous, congratulez-vous, tressaillez de joie...

Car je suis aujourd'hui la plus célèbre
"meuf du cdi" de France et certainement du monde...

Alors je n'aurai qu'un mot : merci Google !!

25.4.07

Pas de chichis...

La fourberie est partout... Certes dans des proportions parfois moindres mais n'empêche ! La preuve encore samedi dernier.
C'est le Printemps de Bourges, l'occasion de joyeuses virées nocturnes entre amies... et de gavage intensif de gras et de sucré*. Ce soir là au menu, c'est chichis...

Nous nous approchons donc du jeune homme préposé à la préparation de ces douceurs et nous comprenons très vite que ce moment va être empli d'amitié et de jovialité en voyant l'oeil du dit-garçon briller autant que l'huile frite de ses churros...

"- Ah désolé mesdemoiselles , je vais pas pouvoir vous servir..."
Ca sent la bonne blague...
- Mais euh , on vous a rien fait lui répond gentiment mon amie.
- C'est bien ça le problème... ( technique d'approche assez originale, il est commerçant !)
... mais non, bon allez je rigole (pourquoi les gars croient ils que les nanas comprennent pas le second degré ...?)
... Qu'est-ce que je vous sers ?
- 6 chichis avec supplément nutella.
- J'en étais sûr, ça se voit... (attention on risque de se vexer là...)
- Euhhh???
- Ben oui vous êtes des filles..."

A partir de ce moment là, le jeune homme commence à avoir de sérieux signes de confusion et ne semble plus si à l'aise, voyant que les 3 filles le prennent à son petit jeu courtois...
- "Mais par contre, la réduction parce qu'on est des filles, ça marche pas ? (il faut bien en jouer parfois... dans le passé on a déjà gagné une pizza, comme ca !)
- Non désolé je peux pas, mais bon comme je suis sympa j'vous en ai mis un peu en plus..." (sourire en coin et quasi clin d'oeil de circonstance)

Je lui tends alors mon billet de 5 euros et attends patiemment mon 1euro50 de monnaie mais le jeune homme me donne seulement les chichis...
- Que vous m'en mettiez plus j'veux bien, mais si faut que je les paye c'est plus vraiment un cadeau...
Tout confus il me rend la monnaie et s'excuse "Vous m'avez troublé, c'est pour ça"
Voilà, voilà...
Nous le remercions pour le geste commercial (comme quoi ça sert d'être joviales!) et allons nous installer plus loin pour manger...

Nous ouvrons le paquet pour admirer le rab'. C'est pas vraiment flagrant... On se met à les compter.. Bon ben il n'y en a que 6 en fait ! Oh le fourbe...


Heureusement ils étaient bons... Alors allez, pas de chichis... et sans rancune !

* Bien entendu, pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour, pratiquez une activité physique régulière, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé, évitez de grignoter entre les repas... comme moi quoi !

10.4.07

Noir c'est noir...

Un samedi de juillet 2006. En grand fan de mes histoires, vous vous souvenez certainement de mes vacances en Espagne mouvementées... (Pour les autres rafraichissez-vous la mémoire ici...) Après ce périple, que dis-je, ce péplum catalan, il est temps de rentrer dans notre bon vieux Berry, histoire aussi que mes mésaventures s'arrêtent...
Mais avant, arrêt par la case Agen pour le mariage de la cousine de mes copines qui sont par ailleurs soeurs (Ca va , vous suivez?). Est-ce que je connais la cousine? Non, non pas du tout, mais c'était un peu délicat de me laisser sur le bord de l'autoroute alors on m'a permis de venir au vin d'honneur et pour le retour, je repartirai avec d'autres cousines qui ne restent pas elles non plus. Est-ce que je connais les autres cousines? ben non quasiment pas, mais on est pas comme ça chez nous, on fraternise vite, surtout dans l'adversité...

Après la cérémonie menée d'une main de fer par un prêtre despotique qui ne supporte pas le bruit dans l'église... (C'est vrai, un mariage ça n'a pas à être joyeux, enfin !) et qui aurait sans doute fait un très bon curé dans les goulags, j'avale quelques mises en bouche et quelques verrines au contenu vaguement identifié "oh du poulpe en ratatouille"...
Quelques verres de punch et de sangria plus tard, il est temps de partir.
Les cousines+leurs filles+moi, ça nous donne un Espace plein et les regards de tous les convives sur le parking. J'ai droit aussi aux recommendations d'usage de la part de ceux qui ont déja entendu parler de mes histoires "Elle est bien attachée?" "elle a son sac" "Vous n'avez pas peur?". Bon certes, j'ai une grande propension à attirer la malchance mais quand même ,que pourrait-il bien m'arriver d'innovant pendant ce trajet ?! Je suis confiante...


Et nous voilà sur la route, avalant les kilomètres sous le soleil agréable de cette fin de journée.
Nous nous arrêtons pour manger chez Ronald à Cahors. Nickel tout va bien. Mon Mc Chicken servi à point, mes (Mc)Frites bien grasses et mon Mc Flurry même pas fondu. Rien à redire ! Tout est normal quoi.
Et hop c'est reparti, nous reprenons la route direction Vierzon où mes parents viendront me récupérer vers minuit 1h.
Le soleil se couche et la nuit grignotte peu à peu les derniers rayons, ce fameux moment entre chien et loup...

Je m'extasie encore sur le paysage quand une voiture qui nous double nous fait des appels de phare. On se demande bien pourquoi mais bon on laisse tomber. Une autre nous double également et pareil. puis une troisième... On ne comprend pas.
Les phares sont pourtant allumés, bizarre, bizarre... On cherche, on regarde et tout à coup on comprend ! si les phares avant fonctionnent, les feux arrière quant à eux sont en grève !
C'est quelque peu emmerdant pour rouler sur l autoroute !

Branle bas de combat. Nous nous arrêtons et trouvons la solution. L'anti brouillard arrière ! qui lui fonctionne.
Peu de trafic ce soir là, ca ira donc comme ça. (bon perso moi toute seule je n'aurai p'tet pas continué) Nous reprenonsons donc le chemin et tout à coup quelques dizaines de kilomètres plus tard, c'est le drame !

Plus rien, nada, que dalle. Plus de phares ni à l'arrière ni à l'avant ! Le blackout, le noir total. La grosse loose dans le noir sur l autoroute...
Heureusement pour nous, il y a une sortie juste à cet endroit. Ni une ni deux (ni trois non plus) nous la prenons et deuxième coup de chance nous arrivons direct dans Brive la Gaillarde. La cousine décide d'appeler l'assistance afin qu'il nous envoie quelqu'un.
Il n'y a plus qu'a attendre... Il est plus de 22 h. Je suis en tenue de mariage, au beau milieu d'une zone industrielle et j'ai envie de faire pipi... Au mariage, tout le monde est au courant de notre aventure et je porte désormais officiellement la poisse ! Pourquoi tant de haine !

23h. Après de longues minutes d'attente, des klaxons et des sifflets flatteurs, nous voyons le portail electrique d'une entreprise s'ouvrir et au même instant, la dépanneuse arrive de l'autre bout de la rue. Par un hasard des plus total, nous nous sommes arrêtées en face du garage ! C'est le mécano qui a bien du rire en voyant le lieu de l'intervention !
Il rit déja moins quand il ne trouve pas l'origine de la panne. Nous non plus quand on se dit qu on va peut etre devoir passer la nuit là...
Je préviens mes parents que je ne suis pas prête d'arriver et qu'ils risquent de devoir venir me chercher tres tard...
Le mécano arrive finalement à bricoler dans les fusibles et répare momentanément l'Espace. "Ca tiendra jusqu'à Vierzon" dit-il. Heureusement qu'on va pas plus loin...

Alle zou ! En voiture Simone pour la dernière étape ! Mais le souci, c'est que "Simone" donne soudain de sérieux signes de fatigue et est sur le point de s'endormir. Elle décide donc de passer le volant à l'autre cousine. C'est plus prudent.
Sauf que la cousine en question aime pas trop conduire les Espaces et que du coup elle stresse comme une malade et est au bord de l'attaque.

Résultat nous sommes contraintes de nous arrêter sur une aire afin de se reposer un peu...
Moi je n'arrive pas à dormir, j'ai froid, je rêve d'un café mais vu ma tenue et l'heure, je risque de ne jamais revenir de la station service... Alors je patiente, maudissant une fois de plus mon triste sort, les jambes recroquevillées admirant joyeusement le tableau de bord...

Enfin nous reprenons la route et atteignons Vierzon. Mes parents dans le coltard m'attendent et je leur raconte mon trépident retour... Il est 6h quand je retrouve mon lit, épuisée. Au mariage, mes copines sont déja couchées depuis un moment...

Résultat : Agen-Bourges en onze heures, qui dit mieux ?!

25.3.07

C'est beau l'émerveillement d'un enfant...

En ce week end de Sidaction, voici une petite histoire de circonstance...

En ce jour d'août 2004, je suis en camp avec une quinzaine d'ados. C'est le dernier jour, tout le monde prépare ses affaires, il ya de tas de choses à ranger. Bref, pas le temps de chômer avant le grand départ ! Mais bien sûr, c'est ce moment stratégique qu'a choisi un de nos ados pour déclarer ... une conjonctivite !

Il a beau dire que c'est pas grave, on dirait un lapin avec la myxomatose... Il en serait presque attendrissant le garnement, avec son oeil qui pleure...
Dotée d'une grande conscience professionnelle (et prise d'une grande peur de la contagion... ), je décide d'emmener mon Jean-qui-pleure à la pharmacie la plus proche (enfin proche ou pas, yen a qu'une de toute façon...)

Après quelques minutes de marche, "C'est encore loin? pfff fais chier" (ah 12 ans quel bel âge...), nous poussons la porte de l'officine.
Je montre ma victime à la pharmacienne. "Ah ben oui faut traiter tout de suite, je vais chercher ce qu'il faut". Pendant ce temps, Oeil-qui-coule, observe son nouvel environnement (enfin essaye comme il peut parce que son regard est un peu humide).

Et tout à coup, c'est l'illumination... il a vu l'incroyable, l'indescriptible, plus impressionnant qu'une montagne de bonbons ou la dernière PS3...
... la vasque de préservatifs a 20 centimes !

Mon lapin , qui n'est pas encore "chaud" a son âge et dont l'anatomie ne lui permet guère encore quelque prouesse, est aux anges et s'exclame :
"Wahhhhhhh ! comment ça vaut trop le coup, c'est trop pas cher ! A ce prix la j'peux en acheter trop !"


Bon ben pour les capotes c'est bon, manque plus qu'une vie sexuelle quoi !

14.3.07

Le futur se conjugue dès aujourd'hui...(enfin dès qu'on aura les terminaisons...)

Comme vous le savez tous, je suis la nouvelle "meuf du CDI" de mon lycée creusois, mais mes attributions ne sont pas seulement documentaires. Non, non, non... Telle Wonderwoman je multiplie les missions ! Sachez, chers lecteurs que je dispense également des cours de soutien en Français pour des élèves de CAP.

Par demi groupe (c'est à dire 7 personnes max et c'est déja trop...) nous tentons, leur brave professeur et moi, de reprendre les bases... je dirai même les fondations, les racines de notre jolie langue... et ben c'est pas gagné...



Les élèves sont en CAP Agricole âgés de 16-17 ans mais les cours sont du niveau primaire. Un jeu d'enfant me direz-vous... Euh non !
Ca sait quoi un élève de CAPA? En français pas grand chose... Dernier exemple en date avec un petit récapitulatif sur le Futur.

Après être intervenue pour mettre fin aux insultes et à des querelles liées à la taille des exploitations des Maîtres de stage ("Ouais j'en crois pas d'cque tu me racontes lô, el' Père Machin, il a ben plus d'hectares. Arrête Batard t'y connais rien et tu te la petes parce que t'as conduit un tracteur John Deere trop pourri même que les Claas c'est les meilleurs, alors hein"...) nous commençons des exercices de conjugaison et je constate qu'il ya de grosses lacunes sur le Futur... (un peu comme pour tout le reste d'ailleurs...)

J'en viens donc à la question fatale :
"Bon le verbe Prendre au futur ca donne quoi ?
- Euhhh.
- Aurélien ?
- Ben je prenais.

- Bon, Jean Claude ? (oui je vous jure c'est son prénom...)
- Je prend....
- Le futur, les gars ! Bon sang : Demain je humhum le tracteur pour aller aux champs !
( j'essaye de les amadouer avec les tracteurs...)
- Ah ! ouais je sais : on dit je prendrai mais là ca risque pas, le tracteur, il est mort ouais parce que c'est Bernard qu'a foncé avec , ben il avait la goutte alors ca a pas aidé et...
- STOP" (c'est de ma faute j'aurai pas dû les brancher la dessus...)

"Bon, Jean Claude, explique moi la formation du futur."
La réponse est à la hauteur du personnage...
"Ben pour le futur on met le verbe comme c'est qu'il est quand il a rien et pis ben on rajoute des trucs au bout."


Ah ben oui, finalement le futur c'est fastoche, non ?

25.2.07

Tout schuss... sur la mauvaise pente !

Un mercredi début mai 2006.
Je suis en stage à Tours, depuis une semaine. Tous les jours, je pars un peu avant 8h pour aller prendre mon bus direction l'autre bout de la ville. Ce matin là, je suis à la bourre. J'ai eu du mal à me lever, sûrement aussi parce que j'ai aussi eu du mal a m'endormir... Bref c'est loin d'être la joie, car deux jours plus tôt, la Fourberie a frappé, imprévisible et sournoise comme d'habitude, se dissimulant sous les traits perfides de celui par qui je croyais être aimée...
et oui, Fourbe 1er m'a plaqué.

Les yeux rouges et bouffis, le coeur à l'envers, les derniers kleenex survivants dans la poche, il faut tout de même s'en aller travailler.
Comme je n'ai pas trop envie que cela se remarque, mes collègues féminines ayant l'oeil affûté et se sentant une âme de psychologue à leurs heures perdues (et elles sont nombreuses...), j'ai fait une opération « ravalement de facade » et sorti mes plus beaux habits histoire de détourner les soupçons... Mes jolies chaussures à petits talons aux pieds, je pars donc le pas pressé.
Je traverse le petit bois (où j'ai fait jadis cette si charmante rencontre) et arrive à la dernière étape de mon pélerinage quotidien. La scène a un côté très romantique (ce qui me rappelle à mon triste sort), Les pétales des fleurs des arbres virevoltent dans l'air et viennent joncher le sol d'un petit tapis rosé. Pas le temps de m'extasier non plus et puis de toute façon, je suis aigrie et amère, version « la vie c'est moche », alors je m'engage vite dans le chemin pentu qui mène à l'abribus...

Et là, c'est le drame... a mi parcours, mon pied ripe sur le fameux « tapis rosé ». Je ne tarde pas a comprendre que les pétales, et ben ca glisse ! Et me voilà partie tout schuss, slidant sur un pied jusqu'en bas de la pente... et boum aïe... me voilà encore une fois ridicule par terre (ca devient une habitude...). Y a vraiment des périodes où tout vous tombe dessus... et moi avec !!!
Je regarde autour de moi et constate qu'une jeune fille a assisté à mon exploit. Elle ne rit même pas, ce que j'aurais trouvé moins vexant que son regard désabusé semblant me dire: « ma pauvre fille ». Elle ne va pas non plus chercher à savoir si tout va bien, c'est tellement mieux de faire l'autiste. Je me relève donc, passe devant la fille qui me mitraille alors je lui dis : « On va dire que t'as rien vu, ok » Ca fait très polar cette réplique. En même temps elle peut bien se foutre de ma gueule avec mes menaces, je ne risque pas de lui régler son compte de si tôt, n'ayant aucun lien avec la mafia ou quelconque tueur à gage...

La honte fait place à la douleur. Outre ma cheville et mon coude un peu ensanglantés, je ressens un très fort mal au bras gauche. La vache, sa mère, j'ai vraiment mal, au point que je ne peux presque plus le bouger...
Alors que faire ? Il est à peine 8h. Les médecins sont fermés et il n'y a pas de pharmacie dans le coin. J'opte pour l'option Médecine du travail. J'irai à l'infirmerie au boulot. C'est ça de travailler dans une grande boîte...
Dans le bus, mon bras me lance. J'ai réussi à trouver une place assise. Heureusement, car le contrecoup du choc me fait à moitié tomber dans les vaps (encore une habitude..).
J'arrive péniblement jusqu'au boulot et on voit bien que ça ne va pas. Je raconte ma mésaventure et l'on me conduit tout droit à l'infirmerie, La doctoresse me regarde le bras et me dit d'enlever mon haut pour regarder de plus près... A ce moment là, je regrette amèrement d'avoir choisi un haut « stretch » qui est très sympa à ôter d'une main... J'aurais bien eu besoin d'aide, mais la vie est dure, j'ai souffert en silence...
Bilan de l'oscultation : tendinite apparemment pas de fracture, Prescription: quelques cachets, un bandage et un rdv dans l'après midi chez mon médecin pour éventuellement m'envoyer faire des radios (A quoi ça sert alors un médecin du travail?)

Je me suis donc baladée toute la matinée avec mon bras en écharpe subissant les questions de toutes mes collègues « Ben ma pauvre qu'est-ce qui t'es arrivé?? » mais rien sur ma vie privée...
Moralité : Un chagrin à dissimuler, il suffit de tomber ! (bon ça fait un peu mal, mais ça marche !!!)

11.2.07

Quel accueil !

Comme vous le savez, depuis peu j'ai du boulot. Je travaille comme "Animatrice de ressources" dans un lycée et CFA. J'accueille donc des publics "d'jeuns"...
Ah l'adolescence ! Si belle période où le respect est total, les hormones complètement inactives et la maturité si présente !
Alors évidemment, l'arrivée de "la nouvelle meuf du cdi" suscite bien des interrogations et des remarques...

Mardi dernier, je dois surveiller une classe quelques minutes pendant que ma collègue s'est absentée. Les élèves m'observent telle une créature venue de Mars. Ca les intrigue au plus haut point...
Et les voilà partis à tergiverser à voix basse, sauf qu'un ado qui chuchotte c'est aussi discret qu'une manif anti cpe !

" Tu crois qu'elle a quel âge ?
- Ben j'sais pas, elle est grave jeune.
- Mais bon ya pas besoin de faire beaucoup d'études.
- Ouais, c'est clair faut même pas le bac pour bosser là..."


Ah la la... mes chers amis, à peine arrivée et on discrédite déjà mon travail !

4.2.07

Ma nouvelle France à moi...

Puisque c'est un déferlement depuis deux semaines... voici ce qu'on m'envoie : "La France vue par " et notamment par les Creusois...
Alors moquez-vous, moquez-vous, n'empêche que les Creusois sont très gentils et accueillants.
Et puis connaître quelqu'un qui habite dans la Creuse, c'est pas si courant, alors considérez-vous comme des privilégiés...
Pas encore d'anecdote creusoise à raconter, mais ça ne saurait tarder...

A bientôt tous !

29.1.07

La Creuse, l'autre pays du travail...

Amis lecteurs,

Les histoires sur Anekdotik risquent de se faire plus rares... Pour ceux qui ne le savent pas, après 4 mois de chômage, me voilà sur le chemin de l'emploi !
Mais ce n'est pas vraiment l'autoroute, j'ai plutôt choisi une "route communale"...
Et oui, je pars pour un cdd de 5 mois dans la Creuse, oui la Creuse !
J'espère pouvoir glaner là bas plein de choses à vous raconter mais je ne sais pas si je pourrais me connecter en dehors du boulot. Alors j'écrirai moins souvent mais je ne vous oublierai pas pour autant très chers lecteurs !
Ne m'oubliez pas non plus et pensez à moi, seule dans la Creuse dans mon grand appartement vide !!

Soutenez l'opération baptisée "Une vie sociale pour Naude dans la Creuse"
D'avance merci.

24.1.07

The return of Little Rabbit !

Souvenez vous de cette histoire...
Vous en avez appris plus sur l'histoire du lapin RATP des origines à nos jours...
Mais vous ne savez sûrement pas tout !
Sachez que le Lapin RATP a un nom, une carrière et qu'il est même le héros d'un jeu vidéo...

Découvrez l'intimité du Lapin RATP ici et pour jouer avec lui c'est par !!!

20.1.07

Cinq choses sur moi...

Ca circule un peu partout depuis déjà longtemps avec quelques variantes... Je pensais y échapper mais Anne m'a gentiment refilé le bébé. Alors voici 5 choses que vous ne savez peut être pas pour moi (même si je crois que pour certaines personnes je n'ai aucun secret !!!)

1) J'ai toujours aimé les animaux, surtout les chiens... Quand j'étais petite et que j'allais en courses avec ma nounou, pour montrer au monde mon amour des toutous... j'allais systématiquement... embrasser les boîtes de Canigou parce qu'il "était beau le chien"...

2) Petite déjà, j'étais très tolérante et passionnée de théologie... Et oui chaque dimanche matin vers 2-3 ans, après les dessins animés, je restais scotchée devant la télé pour... regarder la "messe en arabe". Et je faisais tout comme eux, la chanson et les gestes en me prosternant sur ma couverture...

3) A 12 ans, j'ai rencontré David Hasselhoff... Bon "rencontré" c'est ptet un peu fort, disons que je l'ai vu... Oui, bon ben ça va, en fait je l'ai juste aperçu mais c'était lui, sur la croisette à Cannes pour le MIP TV... Et toc ! Mitch Buchannon en personne !

4) J'ai peur des gens qui agitent leurs mains quand ils portent des gants en cuir... Ca leur donne un coté psychopate... Je crois que j'ai trop regardé la télé...

5) Je voudrais devenir "voix de la SNCF" et remplacer Simone... La consécration absolue, être connue de tous les Français juste par ma voix... C'est mon côté mégalo certainement...


Voilà c'est dit... mais comme je suis une "rebelle" je ne vais pas faire continuer la chaîne... Waouh comment j'suis trop anti conformiste moi!

17.1.07

La reine de la cascade... professionnelle !

Un vendredi de mars 2006. Il est 17h dans les rues de Tours. Je m'en vais à l'AG histoire d'exercer mon rôle d'étudiante citoyenne car depuis plusieurs semaines les cours sont bloqués par les manifestants anti CPE. Le mouvement devient un peu long alors même si je suis d'accord sur le fond, sur la forme je le suis nettement moins...

C'est donc d'un pas décidé que je remonte la rue Nationale qui comme vous vous en doutez est pleine de monde en cette heure de sortie de bureau...

Pour compléter le tableau, il pleut des cordes ! Mais heureusement j'ai mon super parapluie, cadeau de Michelle quand j'étais en seconde qui ne m'a jamais trahie, jamais un retournement, jamais une baleine cassée... Elle avais mis le budget Michelle...

Je marche donc, avec l'insouciance de la jeunesse, en évitant les passants. Arrivée à mi chemin, j'entreprends de traverser la rue. Hop me voilà arrivée sur le trottoir d'en face et là c'est le drame (comme dans la plupart de mes histoires...)
Je me trouve replongée dans une situation antérieure quand je sens soudain mon pied se décoller dangereusement du sol. Je "slide "et termine ma course sur le cul le parapluie à la main comme une mauvaise funambule...
Je suis par terre, c'est la honte. Ah peut être ne m'a t on pas vue... Mais non ce serait trop beau. Des gens rient, c'est sûr ils ont assisté à ce charmant spectacle.

Je me relève en essayant de me faire la plus petite possible quand un couple de jeunes lycéens amoureux s'approche de moi et le garçon me dit :
"Ca va, rien de casser ?
- Non non merci, tout va bien."
Et là il ajoute : "Mais dis moi c'est que tu l'as fait exprès ?
Ben oui, bien sûr j'ai toujours rêvé de faire des cascades à la Rick Hunter pour divertir les gens...
"J'dis ça parce que t'es vraiment tombée au ralenti, on se serait cru comme dans les films !


Bon et bien Pierre Richard n'a plus qu'à bien se tenir... La relève est là...

14.1.07

Naude au volant... bloquée au tournant !

Petite anecdote toute neuve, datée d'hier... Qui a dit que ca irait mieux en 2007 ???
En ce samedi après midi, je dois passer voir un ami qui s'occupe de l'Espace D'jeuns de ma commune. Ayant tout récemment fait l'acquisition d'une voiture sobrement baptisée "'Wingo", je décide d'aller là bas avec mon bolide. Une voiture, pour moi c'est un peu le Grââl... Et oui bientôt quatre ans que j'attends ça... mais du coup pendant ces quatre ans je n'ai pas beaucoup pratiqué car Michel en grand protecteur de SA 307 m'a toujours empêché de la prendre sans lui. Au début j'ai essayé de me battre, finalement je me suis résignée... On ne peut rien contre Michel !

C'est donc toute fière que j'arrive au volant de ma Wingo. Je me gare sans encombre sur le parking désert d'à côté.
Après un café, des discusions autour d'un projet associatif, il est temps de repartir.
Et là, je découvre avec une angoisse non dissimulée que le parking s'est soudain rempli et surtout que des voitures se sont garées "sauvagement" le long du bâtiment voisin et qu'elles restreignent sacrément la place pour manoeuvrer.


Je comprends de suite que pour moi ca va être compliqué. Oui pour tout le monde ce serait du gâteau, mais n'ayant quasiment pas fait de manoeuvres depuis des années et ne maîtrisant pas encore toutes les subtilités de l'embrayage et de la direction NON assistée de ma Wingo, je sens que je vais galérer...
Allez, on respire, on se motive on met son moteur en route et c'est parti ! Me voilà extraite de ma place, il ne me reste qu'à repartir... Mais voilà pour repartir à gauche je dois manoeuvrer entre un Espace devant moi et une Super5 (garée illégalement !) derrière moi (cf schéma).
Malgré plusieurs tentatives je finis toujours par être dans le cul de cet Espace...
Et ben c'est pas gagné...

Arf je me dis que de toute façon ca prendra le temps que ca prendra mais je vais bien finir par m'en sortir, et que de toute façon je ne gène personne...
Sauf qu'à ce moment précis arrive un monsieur qui se réjouit de pouvoir prendre ma place. Il attend donc sagement que je la libère. Mais le temps doit lui sembler un peu long à ce monsieur.

Tout à coup, je le vois sortir de sa voiture et s'approcher de la mienne. Et là il me dit :
"J'ai l'impression que vous avez besoin d'aide... Vous voulez que je vous la sorte?"

C'était vraiment la honte, la loose...
... mais surtout quand j'ai dit oui...

7.1.07

Un métro de retard...

Un matin de décembre 2004.
Je me suis levée tôt pour la bonne cause. En effet, j'ai rendez vous dans l'après midi à Paris enfin à Neuilly, pour un entretien de stage chez M6. La petite provinciale est toute heureuse de monter à la capitale.
Pour l'occasion, Michel (mon père) m'accompagne dans cette échappée. L'entretien a lieu dans l'après midi mais Michel a suggéré (euh imposé) qu'on parte le matin (pas tard) histoire d'aller repérer des lieux de villégiature potentiels (= des foyers). Oui, sachez le, Michel a un côté pratique ultra développé, un mélange entre Mc Gyver pour les trouvailles et Geneviève de Fontenay pour l'organisation...

Ce matin là, il fait un froid de canard, ils ont même annoncé un peu de neige, je suis donc assez dépourvue, moi qui voulait être classe pour aller chez M6 (oui je me la pete encore), suis contrainte de mettre des grosses chaussures bien moches mais qui m'éviteront sans doute des angelures et autres désagréments hivernaux...

Chaudement habillée et chaussée, je prends donc le train à 7h49 (je vous rappelle l'entretien est a 14h et je suis a 2h de Paris, cherchez l'erreur elle commence par un M...) jusqu'à Vierzon.

Et oui car à Vierzon il faut attendre le Téoz, fabuleuse invention de la SNCF, qui reste un train Corail avec de la moquette bleue et des marques places électroniques (waou) mais qui coûte 2 euros de plus qu un train ordinaire...

La voix annonce l'arrivée en gare du train. Oui chouette, enfin, me dis-je !
Est-ce l'impatience de monter dans le Téoz, la joie de retrouver la seconde classe ?...mais soudain en m'approchant de la porte, je sens mes pieds décoller du sol et m'offrir la perspective d'une belle chute si je ne m'étais pas ratrappée pas aux barres d'appui avec des réflexes dignes d'une Cat's Eyes...
Première honte de la journée, je viens de glisser sur ce qui est certainement la seule plaque de verglas du quai... Génial ! La journée commence bien...

Arrivés à Paris sans encombre, nous nous mettons en quête des foyers et marchons longtemps, longtemps avec ce petit vent glacial de face... Quel bonheur.
Après mangé, il est temps de se diriger vers Neuilly. Nous sommes place d'Italie au départ de la ligne 5... Nous avançons dans les couloirs du métro et marchons vers le quai. Chouette, le métro est déjà là, les portes ouvertes. Ne sachant pas quand il va partir, je demande à Michel si on monte. Il me répond que oui, "de toute façon ça n'a pas sonné".

C'est donc sans aucune crainte que, devant Michel qui me suit, je commence à pénétrer dans la rame. Et à ce moment là, à peine ai-je commencé à esquisser un mouvement... que... les portes du métro se referment sur ma main en la coinçant dans le caoutchouc !!! Aïe... Heureusement les portes se ferment en deux temps et ne se bloquent pas instantanément. Il me faut une fois encore utiliser mes réflexes de Cat's Eyes pour extirper ma main de ce guet-apens.
Les portes se referment me laissant sur le quai sous le regard interrogateur des passagers ayant assisté à la scène qui me prennent au mieux pour une gourde au pire pour une conne...

J'ai la main en feu et Michel me demande "tu t'es fait mal ?" non penses tu, c'est un numéro d'illusionniste que je mets au point...
Je confirme totalement les propos du petit lapin du métro (cf dessin) qui explique dans tout un tas de langues "ne mets pas tes mains sur les portes, tu risques de te faire pincer très fort !"
Effectivement...

Ce n'était pourtant pas une volonté délibérée de ma part. Remarquez que j'ai même eu un petit moment d'hésitation avant de monter comme si mon inconscient me prévenait d'un danger potentiel ! Mais franchement combien y a t-il de chances pour que les portes du métro se referment sans le célébre "Tuuuuuuuuuuttttt" ? J'ai vu depuis un tas de "kamikazes" se jeter dans les portes pendant la sonnerie et s'en sortir indemnes et moi non. Même le lapin se fout de moi j'suis sûre !
Est-ce une défaillance technique, la sonnerie a-t-elle retenti avant que nous arivions sur le quai ? Est-ce un complot des Chinois du FBI ??? La question reste entière...

La main endolorie gonflée et écarlate, je suis tout de même arrivée à M6... Ma future reponsable de stage en m'accueillant de sa poignée de main ferme, me fait définitvement perdre l'usage de la mienne et me dit d'un grand sourire :
"Vous avez fait bon voyage ???"
Je n'aurais qu'un mot : Aïe...


Cadeau bonus : En cherchant une image du lapin, je suis tombée sur un article de Wikipédia consacrée à ce symbole de la RATP. C'est un truc de dingue, je ne sais pas qui a écrit ça, mais il a dû passer une thèse sur le sujet ! A lire ici...

3.1.07

2007, des résolutions plein la tête !

Et oui comme la tradition l'exige, je me colle moi aussi au jeu des bonnes résolutions. Et les nominés pour 2007 sont ....


Dans la catégorie "Sentiments"
* Arrêter les fourbes ou du moins diminuer progressivement (faut bien que j'ai des choses à raconter dans le blog quand même)
* Trouver l'amour (pas forcément le grand, je me contenterai d'une simple histoire...)

Dans la catégorie "Vie pratique"
* Arrêter de perdre des trucs (sac, tête, tout ça tout ça)
* Prévoir l'achat de plans de ville pour les futurs potentiels, ca évitera certaines déconvenues...

Dans la catégorie "Sports et loisirs"
*Jouer au furet pour savoir comment ca fait.

Et enfin dans la catégorie "Développement personnel"
* Devenir une femme Barbara Gould.

C'est sûr avec tout ça, 2007 sera l'année parfaite !