25.2.07

Tout schuss... sur la mauvaise pente !

Un mercredi début mai 2006.
Je suis en stage à Tours, depuis une semaine. Tous les jours, je pars un peu avant 8h pour aller prendre mon bus direction l'autre bout de la ville. Ce matin là, je suis à la bourre. J'ai eu du mal à me lever, sûrement aussi parce que j'ai aussi eu du mal a m'endormir... Bref c'est loin d'être la joie, car deux jours plus tôt, la Fourberie a frappé, imprévisible et sournoise comme d'habitude, se dissimulant sous les traits perfides de celui par qui je croyais être aimée...
et oui, Fourbe 1er m'a plaqué.

Les yeux rouges et bouffis, le coeur à l'envers, les derniers kleenex survivants dans la poche, il faut tout de même s'en aller travailler.
Comme je n'ai pas trop envie que cela se remarque, mes collègues féminines ayant l'oeil affûté et se sentant une âme de psychologue à leurs heures perdues (et elles sont nombreuses...), j'ai fait une opération « ravalement de facade » et sorti mes plus beaux habits histoire de détourner les soupçons... Mes jolies chaussures à petits talons aux pieds, je pars donc le pas pressé.
Je traverse le petit bois (où j'ai fait jadis cette si charmante rencontre) et arrive à la dernière étape de mon pélerinage quotidien. La scène a un côté très romantique (ce qui me rappelle à mon triste sort), Les pétales des fleurs des arbres virevoltent dans l'air et viennent joncher le sol d'un petit tapis rosé. Pas le temps de m'extasier non plus et puis de toute façon, je suis aigrie et amère, version « la vie c'est moche », alors je m'engage vite dans le chemin pentu qui mène à l'abribus...

Et là, c'est le drame... a mi parcours, mon pied ripe sur le fameux « tapis rosé ». Je ne tarde pas a comprendre que les pétales, et ben ca glisse ! Et me voilà partie tout schuss, slidant sur un pied jusqu'en bas de la pente... et boum aïe... me voilà encore une fois ridicule par terre (ca devient une habitude...). Y a vraiment des périodes où tout vous tombe dessus... et moi avec !!!
Je regarde autour de moi et constate qu'une jeune fille a assisté à mon exploit. Elle ne rit même pas, ce que j'aurais trouvé moins vexant que son regard désabusé semblant me dire: « ma pauvre fille ». Elle ne va pas non plus chercher à savoir si tout va bien, c'est tellement mieux de faire l'autiste. Je me relève donc, passe devant la fille qui me mitraille alors je lui dis : « On va dire que t'as rien vu, ok » Ca fait très polar cette réplique. En même temps elle peut bien se foutre de ma gueule avec mes menaces, je ne risque pas de lui régler son compte de si tôt, n'ayant aucun lien avec la mafia ou quelconque tueur à gage...

La honte fait place à la douleur. Outre ma cheville et mon coude un peu ensanglantés, je ressens un très fort mal au bras gauche. La vache, sa mère, j'ai vraiment mal, au point que je ne peux presque plus le bouger...
Alors que faire ? Il est à peine 8h. Les médecins sont fermés et il n'y a pas de pharmacie dans le coin. J'opte pour l'option Médecine du travail. J'irai à l'infirmerie au boulot. C'est ça de travailler dans une grande boîte...
Dans le bus, mon bras me lance. J'ai réussi à trouver une place assise. Heureusement, car le contrecoup du choc me fait à moitié tomber dans les vaps (encore une habitude..).
J'arrive péniblement jusqu'au boulot et on voit bien que ça ne va pas. Je raconte ma mésaventure et l'on me conduit tout droit à l'infirmerie, La doctoresse me regarde le bras et me dit d'enlever mon haut pour regarder de plus près... A ce moment là, je regrette amèrement d'avoir choisi un haut « stretch » qui est très sympa à ôter d'une main... J'aurais bien eu besoin d'aide, mais la vie est dure, j'ai souffert en silence...
Bilan de l'oscultation : tendinite apparemment pas de fracture, Prescription: quelques cachets, un bandage et un rdv dans l'après midi chez mon médecin pour éventuellement m'envoyer faire des radios (A quoi ça sert alors un médecin du travail?)

Je me suis donc baladée toute la matinée avec mon bras en écharpe subissant les questions de toutes mes collègues « Ben ma pauvre qu'est-ce qui t'es arrivé?? » mais rien sur ma vie privée...
Moralité : Un chagrin à dissimuler, il suffit de tomber ! (bon ça fait un peu mal, mais ça marche !!!)

11.2.07

Quel accueil !

Comme vous le savez, depuis peu j'ai du boulot. Je travaille comme "Animatrice de ressources" dans un lycée et CFA. J'accueille donc des publics "d'jeuns"...
Ah l'adolescence ! Si belle période où le respect est total, les hormones complètement inactives et la maturité si présente !
Alors évidemment, l'arrivée de "la nouvelle meuf du cdi" suscite bien des interrogations et des remarques...

Mardi dernier, je dois surveiller une classe quelques minutes pendant que ma collègue s'est absentée. Les élèves m'observent telle une créature venue de Mars. Ca les intrigue au plus haut point...
Et les voilà partis à tergiverser à voix basse, sauf qu'un ado qui chuchotte c'est aussi discret qu'une manif anti cpe !

" Tu crois qu'elle a quel âge ?
- Ben j'sais pas, elle est grave jeune.
- Mais bon ya pas besoin de faire beaucoup d'études.
- Ouais, c'est clair faut même pas le bac pour bosser là..."


Ah la la... mes chers amis, à peine arrivée et on discrédite déjà mon travail !

4.2.07

Ma nouvelle France à moi...

Puisque c'est un déferlement depuis deux semaines... voici ce qu'on m'envoie : "La France vue par " et notamment par les Creusois...
Alors moquez-vous, moquez-vous, n'empêche que les Creusois sont très gentils et accueillants.
Et puis connaître quelqu'un qui habite dans la Creuse, c'est pas si courant, alors considérez-vous comme des privilégiés...
Pas encore d'anecdote creusoise à raconter, mais ça ne saurait tarder...

A bientôt tous !