31.10.06

Les vacances, le temps des dépenses... ou comment exploser son budget pharmacie...

Juillet 2006. Mon stage terminé, mon mémoire à peine commencé, un peu de repos me semble bien mérité...
Avec deux amies et le copain de l'une d'entre elles, nous avons décidé de partir une semaine en Espagne à Empuriabrava sur la Costa Brava.
Pour moi, il s'agit quasiment d'un défi, ce sont mes premières vraies vacances depuis 2004 et la fameuse
"Perte du sac"...
Après de nombreuses recommendations parentales et amicales : "Tiens bien ton sac" "Oublies pas ta tête" etc, etc... je me sens prête à partir même si je me demande avec inquiétude ce qui pourrait bien se tramer contre moi cette année...

Le jour J est arrivé. Bon, j'ai bien toutes mes affaires, et surtout... les numéros d'urgence pour parer à la perte de quoi que ce soit. J'ai bien sûr pensé à prendre un Mercalm.. car oui je suis malade en voiture ( je sais je cumule). Ce cher médicament va me rendre à moitié amorphe pendant le voyage. On pourrait se dire, "c'est pas grave, elle va pouvoir dormir" mais non, Dame nature s'est acharnée sur moi, (comme si j'en avais pas assez comme ça...) je n'arrive jamais à fermer l'oeil en bagnole ou tout juste quelques minutes, ce qui vous laisse imaginer ma tête lors des longs trajets... J'ai donc tout prévu en espérant que cette fois ci, le Destin, Dieu, ou le sorcier Voodoo qui contrôle sûrement mon corps, me laissent tranquille.

Partis en pleine nuit, nous avons bien roulé et rencontrons seulement quelques bouchons à la frontière. L'occasion de me faire un ami espagnol à bord d'un véhicule moche (le véhicule, pas l'espagnol !) qui lance des sourires à s'en décrocher la mâchoire, ce qui n'est pas du tout du goût de ce que je suppose être sa copine, qui me fusille du regard... (C'est bien une fille ça, et pourquoi elle engueule pas son mec plutôt!!!)
Arrivés à bon port, nous découvrons notre appartement très bien équipé (oui on a fait ça bien...) avec une super vue sur la Marina.
Rien à redire, les vacances commencent bien (et mon sac est toujours là !)

L'après midi, après un peu de repos, nous décidons d'aller nous rafraîchir à la plage. Après pose stratégique des serviettes, étalage de crème solaire, nous pouvons aller nous baigner.
La mer est vraiment bonne, je n'ai pas de mal a y entrer. Avec mes amies nous nous amusons comme des petites folles dans les vagues (pire que des gamines...) Wouh; Laure Manaudou à côté, c'est de la gnognotte !
Je frétille comme un gardon jusqu'à ce que mon enthousiasme soit coupé net... Aïe, j'ai dû me frotter contre quelque chose en sautant dans la vague, j'ai soudain mal au bras. Je tente de reprendre mes prouesses aquatiques mais rien à faire, j'ai vraiment mal au bras...
Je décide donc de sortir de l'eau et aller me poser un peu le temps que ça passe. Mais une fois sur ma serviette, la douleur est toujours là. C'est rouge, certes, mais je vois pas de coupure, je me demande bien ce qui m'arrive. J'ai de plus en plus le bras en feu à tel point que je me dis qu'un beau jet d'eau froide me calmera sans doute.
Me voilà donc partie au point d'eau, bravant le sable brûlant, les raquettes de plage et les enfants turbulents. L'eau froide me soulage une seconde mais wahhhhhhh ahhhhhhhhhh sa mère, ça brûle encore plus... c'était pas une bonne idée.
Bon et bien je crois que la visite au poste de secours s'impose, c'est pas comme si j'étais arrivée depuis le matin ! J'explique au "sauveteur" (qui ne ressemble pas du tout a David Charvet) que "alguna cosa me ha picado".
Il regarde mon bras et me dit... "Ah, es Medusa" et pour être sûre que je comprenne bien, il commence à me mimer la méduse avec ses tentacules " medusa, medusa" Oui ça va j'suis pas débile j'ai bien compris ce que c'était !!!
Un autre collègue m'applique une crème, me fait écrire mon nom sur son registre et me dit que c'est bon, ca va passer.

Ca c'est fait. Fallait forcément que ça m'arrive à moi. Mes amies étaient à quelques mètres de moi, mais pas de méduse pour elle. Non Medusa s'est dit "tiens mais elle a une bonne tête de vainqueur elle, si je la piquais histoire de bien lui commencer ses vacances..."
Rentrée de la plage, la douleur est toujours aussi vive. Je décide donc d'aller acheter une crème contre les "Médouzza". J'explique le problème dans mon espagnol approximatif. La gentille pharmacienne me rapporte la dite crème et me dit qu'à cause de la chaleur, il ya une invasion de "médouzzzza" en Catalogne et que plein de gens se sont fait piquer. J'lui ajoute que c'est mon premier jour de vacances et que j'avais pas prévu spécialement de budget pharmacie. Elle me regarde l'air compatissant et me dit que ca fera 6 euros.
La crème va s'avérer efficace mais il faudra attendre une bonne journée avant que la sensation de brûlure et de piqûre disparaisse. Bon et ben au moins je suis débarassée, j'ai eu ma dose de malchance pour les vacances... Mais non, ce serait trop beau !

Les jours suivants, je ne me baigne plus tellement restant l'oeil ouvert, prête à repérer la moindre méduse. J'ai pris quelques coups de soleil alors j'essaye de ne pas trop m'exposer. Le mercredi nous décidons d'aller pique niquer à l'Escala, une vingtaine de kilomètres plus loin mais où le paysage est paraît-il plus beau et la mer plus claire.
Effectivement, c'est vraiment un bel endroit. L'eau est limpide, pas de problème pour se baigner, je profite, tout simplement.
Lorsque nous prenons notre repas du midi, je sens bien que, malgré la tartine de crème solaire que je me suis mise avant de me baigner, mes coups de soleil se sont agravés. Le cou et le haut de la poitrine me démangent et je sens la texture de ma peau devenir... granuleuse !
Bon et bien je resterai à l'ombre cet après midi !
Nous continuons notre festin (sandwichs, chips et gâteaux) mais plus les minutes passent, plus mon corps me démange, maintenant il ya aussi les bras et les jambes.
Pire encore je suis en train de virer au homard, je constate que des plaques rouges se développent un peu partout, j'ai le cou en feu !!! je fais une ALLERGIE au soleil !
J'ai beau essayer de lutter et me dire qu'en restant à l'ombre ça va se calmer, j'ai vraiment du mal à garder le sourire mais je ne veux pas gâcher la sortie. Mes amis se rendent bien compte que je suis en pleine mutation et que je risque de finir décomposée si ça continue...
L'échapée buccolique est donc avortée, nous sommes contraints de rentrer et nous rendre dans mon nouveau magasin préféré... la FARMACIA !

Je montre l'étendue des dégâts à la pharmacienne qui compatit à ma douleur (encore une fois). Elle m'explique qu'il me faut une crème au moins indice 50 (je savais même pas que ca montait si haut !) et surtout qui soit "anti reacciones"...( Aïe c'est sur ca va pas être donné) et que pour calmer le volcan qui brûle en moi et faire disparaître cet effet seconde peau-rouge, il me faut une crème à base de cortizone.
La crème anti méduse était aussi à base de cortizone. J'vais finir gonflée comme un ballon avant la fin de la semaine, j'vais pas comprendre...
Pour cette fois ci ça fera 24 euros, c'est la crème solaire Vichy qui me met dans le rouge (si j'ose dire...).

En sortant, je me dis que j'aurais dû lui demander une carte de fidélité. J'en suis déjà à 30 euros en 4 jours. Vu ma chance, j'risque sûrement pas de m'arrêter en si bon chemin. Comme ça j'aurais peut-être droit à une réduction lors de mon prochain achat ou qui sait à un petit cadeau ( pansements, bandages, mercurochrome, etc...)
I
l m'aura fallu plusieurs jours de tartinage intense de mes crèmes pour retrouver une peau normale, mais finalement, je ne suis pas retournée à la pharmacie. Le Destin, Dieu, ou le sorcier Voodoo qui contrôle sûrement mon corps ont eu pitié de moi et ont arrêté les frais (dans tous les sens du terme).

En tout cas, quand on me demande si j'ai ramené des souvenirs d'Espagne, je montre au choix Abrasone, Detraine ou Vichy 50+...

29.10.06

Les enfants sont formidables... ou pas !

Un après midi d'août 2005. Je travaille au centre de loisirs de ma commune et je m'occupe du groupe des Maternels (3-5 ans)... Ah, je vous vois déjà attendris, oui c'est vrai, ces p'tits bouts de chou sont craquants, pleins d'innocence, de dynamisme... Oui, ils vous congratulent, vous font des câlins, vous emmêlent les cheveux, vous touchent sans cesse avec leurs mains sales, mais ce sont des enfants alors forcément ils sont mignons... Sauf que parfois, ils ont beau avoir des têtes d'ange, vous ne les trouvez plus du tout mignons ! C'est ce qui s'est passé cet après midi là...

Il n'y avait que notre groupe au centre de loisirs, les autres étant partis en camping, à la piscine ou en sortie (la chance !!). Il faisait beau ce jour là (ça devient rare en août !) alors nous avions décidé de laisser les enfants jouer dehors un peu plus longtemps. Vers 14 h, un maternel vient me trouver pour me dire qu'il "veut pipi". Je l'accompagne donc et constate sur le chemin qu'il n'est pas le seul. Plutôt que de faire de nombreux allers-retours, je décide d'organiser un grand convoi avec tous les prétendants au trône, et les enfants assoiffés pendant que ma collègue reste dehors avec les autres...
Nous arrivons en ce lieu saint. Chacun fait ce qu'il a à faire, se lave les mains, boit, joue avec les robinets, tente de gaspiller le papier (ah , ces enfants)... Je suis à côté des lavabos quand soudain une odeur trouble mon nez. Ah oui, ça fouette vraiment ! Je comprends aussitôt que je vais passer un début d'après midi de m**** au sens premier du terme, car c'est sûr c'est ça.. L'expérience acquise me laisse présager le pire. Il est là...immiscé quelque part, le terrible et imprévisible CACA CULOTTE !!!

Me voilà partie en quête de l'auteur. Je délimite un périmètre "odorant", j'ai trois suscpects en vue. Je m'approche et leur demande "s'ils n'auraient pas par hasard une envie pressante" et jouant de mon côté psychologue et diplomate, j'ajoute "qu'il faut me le dire, que c'est pas grave si quelqu'un n'a pas pu se retenir".
Deux de mes suscpects me regardent avec de gros yeux genre "mais qu'est ce qu'elle raconte celle là" et ne semblent pas concernés. En revanche mon suspect principal regarde par terre, les mains derrière le dos avec un air coupable. Je lui demande donc de me dire et il reste dans son mutisme. Il faut bien que je sache. Pour en avoir le coeur net, je décide de soulever le haut du short et là... vision d'horreur. Il ne s'est pas loupé, (le porc, le porc, le porc...) Pouah, l'odeur qui s'échappe est immonde et je constate avec effroi qu'une grande surface du corps est touchée ! On a beau avoir l'habitude, là je suis prise d'un écoeurement intense et me rends compte que je ne m'en sortirai pas toute seule.

Je vais donc expliquer à ma collègue que "Houston on a un problème" et que à deux ce sera mieux... Branle bas de combat. Il faut faire remonter tous les enfants pour que l'on puisse les surveiller pendant nos opérations logistiques. Dans l'escalier qui mène à notre salle, ma collègue me regarde avec un air dépité et me dit d'un ton grave.
"Houston, jcrois qu'on a un autre problème". Pourquoi, mais pourquoi ! Pas de doute, on a une deuxième gagnante, les indices ne trompent pas.
Ca devient vraiment technique et même à deux, ca va être compliqué pour tout gérer en même temps. Je vais quémander de l'aide. C'est vite fait, il n'y a que le Directeur et son adjoint. Me voyant fort dépourvue, ils viennent en renfort.

Pendant ce temps, les autres enfants jouent à côté sans faire trop attention à ce qui se passe, mais c'est sans compter sur le p'tit Jimmy qui se met à hurler "euh c'est des bébés la fait tata dans la tulotte, BEBE, BEBE pffff"
Super ! J'ai plus qu'à faire taire Jimmy et croyez moi c'est pas chose facile.
Jimmy calmé, nous voilà parés au combat. Le directeur et son adjoint s'occupent du garçon. Moi et ma collègue de la petite fille. Le déshabillage n'est pas chose facile, (j'vous passe les détails mais je me demande encore comment un si petit corps peut produire autant...) on a enfilé les gants et mis les habits incriminés dans des sacs plastiques. Vient ensuite la douche, (tellement agréable...) puis le rhabillage avec des vêtements de rechange du centre. Pas facile d'accorder les couleurs, notre stock n'est pas des plus fournis. Enfin ca ira comme ça !

Un peu plus tard, le directeur et son adjoint se demandent quoi faire des affaires sales... On ne peut pas les rendre aux parents comme ça quand même. "Voilà madame, les vêtements de votre fils, ils ont macéré tout l'après midi..."
Au centre de loisirs, on a le sens de la qualité, alors on décide d'opérer un pré-nettoyage.
Mais c'est du nettoyage industriel !
Le Directeur et son adjoint vont passer un quart d'heure à "extraire" la saleté des vêtements à coup de tuyau d'arrosage, le directeur tenant le jet d'eau, l'adjoint les habits. Après séchage au soleil, ils me remettent les affaires enfermées dans des sacs.
Je leur pose alors la question qui me taraude... "Mais ont-ils pratiqué cette opération délicate et surtout où est tombée l'horrible mixture ???"
Et là ils m'annoncent "On a fait ça dans le potager, ca fera de l'engrais pour les tomates..."

C'est l'animateur Nature qui va être content !!!

27.10.06

Des gens, un bus, 36 chandelles et moi, et moi, et moi...

Voici une anecdote qui ne peut pas être plus d'actualité.
Elle date d'il y a moins de deux heures. Ce n'est certainement pas la plus drôle, mais quand je vous dis qu'il m'en arrive tous les jours !!!
J'ai passé une partie de l'après midi en ville, pour des trucs sérieux : mémoire à relier après la disparition de mon exemplaire à l'IUT (... mais qui ça peut bien intéresser un mémoire sur le processus de gestion documentaire ???) et des trucs plus futiles: aller voir si y aurait pas un ptit haut sympa quelque part (mais dont je n'ai absolument pas besoin)...
Forte de mes actions réalisées, je n'ai plus qu'a rentrer chez moi en bus.
Il y a du monde à l'arrêt. La cohorte de d'jeuns se jette sur les places, une fois les portes ouvertes. Ma mère, qui rentre elle aussi par les transports en commun, ne s'en laisse pas compter et s'installe à côté d'une jeune fille qui aurait sans doute aimé offrir une place confortable à son sac à dos. Mais Michelle ne lui laisse pas le temps de poser le sac et s'assoit, le sourire narquois. Non mais ! On va pas se laisser faire par des gamines !


Moi je suis debout pas très loin de Michelle. Je suis sans trop d'intérêt les conversations dignes du plus grand intérêt des filles du fond. "Ah, ça te va trop pas la capuche", en parlant du nouveau manteau de leur amie acheté chez les p'tits chinois. "Wah téma, téma, téma" en parlant d'un jeune homme plutôt à leur goût...
Un peu plus tard, nous frôlons l'accident, un pauvre monsieur en Kangoo ayant pu tester ses reflexes pour éviter le bus... heureusement pour lui, ils sont plutôt bons.
Le soleil me tape en plein dessus. Je commence à avoir chaud.
Le bus continue son chemin et moi je me sens opressée. Il faut dire aussi que je tiens un bon rhume et ne suis pas tout à fait au mieux de ma forme...
Un peu avant la rocade, je me sens vraiment bizarre et je comprends que je ferais mieux de m'asseoir. Je me dirige donc vers ma mère pour lui emprunter la place et là c'est le drame. Les papillons me viennent dans les yeux, je n'entends plus rien... C'est pas bon signe.
Je pense être mal mais néanmoins assise quand je m'aperçois au bout de plusieurs secondes de "black out" total, que je suis étalée au milieu de l'allée centrale, ma mère m'ayant retenue pour que j'évite de m'exploser par terre. Le bus s'est arrêté. Les gens disent que j'ai fait un malaise, qu'il faut me mettre la tête sur le côté. Le chauffeur dit qu'il va appeler les pompiers.
"Non" dis-je. Les pompiers ça vous fait reprendre vos esprits. Ca aurait pris un temps fou, bloqué le bus pendant un moment alors que j'allais déjà mieux... J'ai juste eu un p'tit coup de mou. Ma mère explique au chauffeur qu'elle est "ma mère", que ça m'arrive parfois et qu'en plus je suis enrhumée. Voilà maintenant au moins, tout le monde sait !
Je me rassois. Tout va bien maintenant. Les regards compatissants et quelque peu inquiets de la trentaine de personnes présentes me fait dire "Ah la honte !" mais bon j'ai toujours aimé mettre de l'animation, on se refait pas...
Arrivée à mon arrêt quelques minutes plus tard, les gens observent avec attention, mon ascension vers la porte. Va t-elle se tenir sur ses jambes ? Va -t-elle de nouveau chanceler ? Le suspense ne dure pas longtemps... Je vais bien et je m'en vais comme un prince...
Ma popularité va grimper en flèche c'est sûr... Les djeuns de ma commune diront désormais en me voyant " Téma, ya la meuf qu'est tombée dans les vaps dans le bus" "Ah ouais ? truc de ouf"...
Mais ils ne s'imagineront pas qu'en fait pour moi, c'était juste une journée ordinaire...

25.10.06

Le plombier berruyer ou comment découvrir la tuyauterie d'un inconnu...

Un vendredi vers 18h30 en janvier 2003.
Je sors de ma leçon de code mais je dois retourner au lycée pour une réunion. Je ne suis pas trop en avance. C’était une leçon de code collective où l’on devait donner chacun son tour les bonnes réponses et pour certains, le code c’est vraiment loin d’être gagné. Du coup, les explications n’en finissent plus... Le brave moniteur fait pourtant tout ce qu’il peut pour faire comprendre la situation jouant de la baguette sur le rideau.
« Mais non, regardez, vous voyez bien que vous ne pouvez pas stationner de ce côté ci pendant cette quinzaine, c’est écrit sur le panneau, il faut stationner de l’autre côté. »
« Ben pourquoi y a une bagnole qui s’y est foutue alors ? »
« C’est un piège. La quinzaine vient de changer. Le propriétaire doit déplacer son véhicule. »
« Ben c’est trop de l’arnaque votre truc, vous faites tout pour qu’on l’est pas le code et comme ça on va raquer encore. »
Même sans pièges, j’ai bien peur que ce jeune homme raque encore longtemps...

Je me dépêche donc pour avoir mon bus. Trop tard il me passe sous le nez, (à cause d’un mec qu’aura pas son permis...) Tant pis je n’ai plus qu’a y aller à pied. C’est faisable mais il caille, il fait nuit et surtout les trottoirs sont encore pleins de neige (ça va) ou de verglas (moins cool).
Bon puisqu’il faut bien y aller, me voilà en route. J’avance prudemment (histoire d’éviter de me casser une jambe) en direction du lycée.
J’arrive au niveau de la gare routière. Les derniers cars viennent tout juste de partir. C’est un peu glauque ce coin enfin j’en ai pas pour longtemps. Je marche tranquillement lorsque j’entends un bruit bizarre...

« Hey ! Hey ! » avec un ton un peu murmuré genre je veux pas hurler, je m’adresse à toi, oui toi jeune fille seule dans cette rue déserte...
J’ai dû rêver me dis-je, ce n’est pas pour moi...
« Hey, Hey... » Et merde, y a personne d’autre a part moi et « la voix ». Bon allez Aude, continues d’avancer, ne te retourne pas...
J’aperçois alors une ombre dans un renfoncement. C’est donc « la voix. » Je commence à flipper, je suis seule et y a un mec qui m’appelle. J’accélère le pas.
Et là, j’ai droit à une proposition des plus intrigantes...
« Hey ! Tu veux pas goûter à mon p’tit robinet ! »
C’est vrai que présentée comme ça, la chose fait tout de suite moins peur... Je rigole toute seule en imaginant ce « plombier » d’un autre genre, me faisant la promotion de ses canalisations...
Et puis remarquez aussi qu’il n’exagère pas sur la marchandise...
Il se contente d’un « petit » robinet.

Je continue mon chemin mais je remarque qu’il me suit... La barbe, pas de maison dans le coin, va falloir que je le sème. Sauf que souvenez vous, les trottoirs glissent, je ne peux donc pas courir pour essayer d’échapper au plombier. Je vais donc au plus vite en « slidant » sur le trottoir telle Surya Bonali. Heureusement, le tuyauteur n’est pas bien virulent et ne me ratrappe pas.
J’arrive enfin au boulevard. Par chance, le bonhomme est encore vert. Je traverse en quatrième vitesse et sème mon artisan. Me voilà rendue au lycée le teint homard, les jambes en feu, le regard ahuri quand on me demande « Ben qu’est ce qui t’arrive t’as vu un mort ? »
Non mais j’ai juste failli goûter au petit robinet...

23.10.06

Train train quotidien : Vivre une Fest Noz dans le TER Centre...

Un vendredi en début d’après midi en gare de Tours. J’ai fini mes cours assez tôt, je peux donc me dépêcher pour prendre le train de 15h05 pour rentrer chez moi... Chouette, me dis-je. Pas de devoirs en vue. Je vais pouvoir profiter d’un moment de calme et me reposer un peu le temps du voyage.

Je monte donc dans le train, sereine, mais la désillusion arrive aussitôt, sournoise et fourbe (oui j’aime ce mot...) :
Je ne suis malheureusement pas la seule à vouloir profiter du week end et le train est blindé ... j’avance, j’avance mais pas une place... Bon pour la tranquillité, faudra repasser... Enfin en voilà une... c’est la dernière d’un box de 4 places.
Mais reste à poser le sac... zut, il n’y a plus de place en haut pour mettre les bagages. Alors par terre ? Va déjà falloir que je case mes jambes et c’est pas gagné...
Je constate la mine dépitée de mon voisin de gauche m’observant moi et mon sac dans les bras...
J’ai l’air d’une godiche... ou d’une vieille craignant de se faire détrousser par un voyageur indélicat...

Je suis à moitié recroquevillée ne pouvant même pas allonger une demi jambe, je n’ai toujours pas levé la tête et n’ai donc pas encore pu observer le spectacle qui s’offre face à moi...
Je comprends soudain pourquoi cette place était libre et j’en déduis que « la mine dépitée de mon voisin de gauche » était en fait un genre de mise en garde « Non ne t’assois pas là, passe ton chemin, reste debout s’il le faut, casse toi vite! ». Mais je m’étais assise et maintenant je ne pouvais plus reculer...

C’était donc une certitude désormais... j’allais passer un voyage de m**** !
Sous mes yeux, il était là... J’étais assise face au « Boulet du train » et il me regardait, bien content de voir qu’il s’était fait une amie.
Un grand bonhomme taillé comme une armoire à glace avec un air de benêt. Ses genoux touchaient quasiment les miens et je risquais d’être broyée au moindre virage !
Boulet avait un certain style mais très personnel... Il avait un joli survêtement noir et orange avec des boutons pressions sur le côté de la jambe, me laissant entrevoir une pilosité que j’aurais préféré qu’il garde secrète.
Sa veste parsemée de tâches aurait été un véritable défi pour les pubs Vanish. Remontée à mi-bras, elle offrait le spectacle d’un avant bras orné d’un magnifique tatouage « post moderne » ou « cubiste » représentant certainement quelque chose... mais vous dire quoi m’aurait obligée à engager une conversation avec lui...
Enfin il arborait une casquette collector (qui doit être prisée des collectionneurs) « Si t’es fort, t’es Sirop Sport » Je vous laisse méditer là dessus...

Le train était parti. Mon voisin de gauche et celui du boulet regardaient par la fenêtre (la chance). Moi je visais tour à tour mes pieds, mon sac, le couloir, les gens du fond du train, le voyant lumineux des toilettes, tout en évitant soigneusement de croiser le regard de Boulet qui lui regardait bien en face !

Après quelques kilomètres, Boulet devait commencer à trouver le temps long (pas autant que moi...) alors il décida de s’occuper en se restaurant. Il sortit de sa musette une canette de bière, du genre les « immondes 50 cl Eco+ » et un paquet de galettes St Michel. L’ouverture de la Bière ne se passa pas sans mal. La canette ayant été quelque peu secouée pendant le voyage, la mousse s’échappa un peu vite mais heureusement il réussit à éviter le drame en lapant le rebord plus vite que l’éclair. Les galettes St Michel se succédaient dans la bouche de Boulet et leurs miettes venaient agrémenter son survêtement. Une fois ce bon repas engrangé, il fallait bien continuer de s’occuper... alors Boulet sortit un baladeur cassette de son sac. Les écouteurs mis en place, la musique pouvait commencer.

Le volume à fond, j’entendis un étrange son de biniou ou de cornemuse et après quelques notes, je reconnus le fabuleux Hit de la Tribu de Dana par Manau. Boulet était tout enjoué par cette musique et il battait la mesure sur ses genoux comme un dingue... Parfois sur les paroles les plus marquantes, on l’entendait presque chanter. Mon voisin de gauche était mort de rire mais il pouvait se cacher, lui. Moi j’étais partagée entre l’envie de casser son baladeur ou de chanter avec lui... C’était la fin de la chanson, j’espérai qu’il s’agissait là d’une compil et que nous aurions droit à d’autres styles. Mais hélas...
Boulet était un vrai fan des Manau. Et les « tubes » s’enchaînèrent... « Panique celtique », « Tout le monde a besoin de tout le monde », « Fest noz de Paname » et surtout « Mais qui est la belette » qui rendit Boulet dans une sorte d’état de transe qui aurait pu lui mettre les cuisses en sang tellement il tapait le rythme...

Une dizaine de chansons et un changement stratégique de face de cassette plus tard, le train arrivait à Villefranche sur Cher. C’est là que Boulet descendait. Il rangea le baladeur, finit sa canette d’un trait, se pencha au dessus de son voisin apeuré pour mettre ses affaires à la poubelle, et se leva...
Et en se levant toutes les miettes de galettes St Michel de Boulet tombèrent sur moi... Génial ! Boulet me regarda l’air désolé et je me dépêchai d’enlever les miettes avant qu’il ne décide de ne le faire lui-même...

Boulet était en fin descendu. J’allais enfin pouvoir être tranquille enfin je croyais...
Mais c’était sans savoir que résonnerait encore dans ma tête cette fameuse ritournelle des années plus tard !
« Manau viendra, les gars Manau viendra, c’est à ce moment là qu’il faut lever les bras... »

Faîtes pas les malins, bientôt vous l’aurez aussi !!

22.10.06

Le manège enchanté... ou comment organiser une rave chez soi...

Un samedi d’avril 2006 pendant le Printemps de Bourges. Avec des copines nous étions sorties déambuler sans but précis, comme tout le monde, mais sans Kro à la main ni démarche titubante. Il faut dire que cette période de l’année est propice aux nouvelles amitiés : « Salut ! tu baises ? » ou « T’as l’air sympa, tiens bois. » Bref, l’heure est à la jovialité, à la communication et au partage...
La période du Printemps c’est désormais aussi celle du Teknival de Chavannes (une petite commune à une vingtaine de km de Bourges où les champs sont réquisitionnés pour les teufeurs au grand désespoir des vieux).
Chavannes c’est donc « là qu’ça s’passe ». Mais perdu en pleine cambrousse, pas toujours facile pour nos touristes ruraux de trouver le chemin des Watts...

Nous rentrions vers nos domiciles respectifs dans l’AX d’une de mes amies, lorsque nous vîmes des jeunes saltimbanques en treillis et voiture toute pourrie consulter avec dépit le plan des lignes de bus sous un arrêt. Les pauvres, ils ne risquaient pas de trouver ce qu’ils cherchaient... Nous avions compris l’enjeu que pouvait représenter notre aide alors dans un grand élan de générosité, par les fenêtres ouvertes de l’AX, nous hurlâmes « Chavannes, chavannes, chavannes ! »
Tels les chevaliers de la Table Ronde ayant trouvé le St Graal, ils se retournèrent et avancèrent vers nous.
« Ouais c’est là qu’on va. Mais on sait pas où qu’c’est »
Plutôt que de se lancer dans des explications d’itinéraires compliquées et qui les auraient mené à leur perte, nous décidâmes de les escorter jusqu’à la rocade et le panneau indiquant la route pour le Teknival.

Nous roulions donc en joyeuse bande jusqu’au rond point de la rocade, nos nouveaux amis devant suivre la direction du Teknival et notre AX prendre le chemin de chez Michel et Michelle (mes parents) pour me ramener à bon port.
Nous étions donc prêts à lâcher nos poursuivants. Dans le rond point, nous leur fîmes de grands signes pour leur montrer la bonne route et nous allions tourner vers chez moi lorsque nous constatâmes avec effroi que nos amis nous suivaient toujours...
Pas de problème, c’est parti pour un deuxième tour de rond point pour leur remontrer. Cette fois ci j’avais limite passé la tête dehors pour leur hurler de tourner mais... quelle ne fut pas notre surprise en voyant qu’ils n’avaient toujours pas compris malgré un panneau pourtant explicite...
Il nous fallait donc faire un troisième tour de manège. L’aileron « tuning » de l’AX se montrait d’une efficacité exemplaire dans le rond point...

Pour être enfin débarassées de nos boulets, nous finîmes par nous arrêter au milieu du rond point pour leur expliquer ce qu’ils n’avaient pas compris...
Nous n’allions pas au Teknival...
Ils ne se sont pas non plus demandés pourquoi on leur faisait faire trois tours de rond point... Peut être pensaient-ils que c'était une coutûme locale, un bizutage ou une façon de tester l'adhérence de leurs pneus...

Mais imaginez : si jamais on ne s’était pas arrêtées, ils nous aurait suivi jusqu’au point d’arrivée : c'est-à-dire chez Michel et Michelle... Et comme dans Quatre Garçons pleins d’avenir, ils auraient peut être investi la baraque, appelé leurs amis, fait fumer le chien des voisins... Michel serait devenu l’hébergeur de la plus grosse rave party résidentielle de France, il aurait été arrêté par les flics et il m’en aurait voulu pour le restant de sa vie...

Alors vraiment ce soir là, on a évité le pire !!!


20.10.06

Une histoire de fou(rbe) : l’homme qui cherchait le panneau...

Il y a de cela quelques années, j’avais rencontré un jeune homme que nous appellerons « Fourbe ». Rencontre lors d’une soirée et revu quelques temps plus tard (et oui à cette époque j’avais parfois plusieurs personnes en vue... il est loin le temps où je courrais deux lièvres à la fois...) J’avais donc choisi Fourbe face à un jeune apprenti mannequin qui au passage m’avait fourni un jour la meilleure excuse pour arriver en retard à un rendez vous : « Désolé, ma séance photo s’est prolongée » (que dire contre ça... la célébrité d’abord !!!).

Bref je me félicitais d’avoir choisi Fourbe que je trouvais fort gentil et pas prétentieux. Nous nous sommes vus quelques fois, tout se passait bien, mais la nouvelle année nous a été fatale... Du jour au lendemain, plus d’appels ni de messages et quand j’arrive enfin à le joindre, il m’envoie à moitié paître (genre, « je t’entends pas je passe sous un tunnel », je fais le bruit du fax avec ma bouche, tout ça, tout ça...)
Pour garder ma dignité, je décide de le zapper aussi. Adieu Fourbe !

Je ne m’en portais pas plus mal n’ayant pas eu le temps de développer moult sentiments pour lui... Je reprenais donc le cours de ma vie, quand un mois plus tard, je reçois un message : « coucou, j’espère que tu vas bien blablabla (banalités)... »
Interloquée, je me dis qu’il est vraiment culotté de revenir comme une fleur, j’lui explique que son attitude indélicate ne m’a pas spécialement fait plaisir. Le voilà parti à me raconter qu’il « avait eu des trucs à régler mais que maintenant c’était bon... » Bon pour lui peut-être mais en tout cas pas pour moi ! et pis son excuse à 2 balles...
J’explique donc bravement à Fourbe qu’il n’a rien à espérer de moi, ce qu’il comprend, mais Fourbe ne veut pas que je garde cette mauvaise image de lui : il aimerait me voir pour qu’on puisse discuter de tout ça.

Rendez vous est donc pris sur Tours, lui venant d’Orléans. La veille de la dite date il m’appelle pour savoir où on se retrouve. Comme le rendez vous est convenu en soirée je ne veux pas me pointer toute seule en ville à 10 h du soir, alors je suggère qu’il m’appelle quand il arriverait aux abords de Tours et qu’on verrait à ce moment là.
Jour J, je reçois un texto de Fourbe dans l’après midi. « Je pense partir vers 20h30. j’tappelle quand je suis à l’entrée de Tours ».
Je me prépare dans la soirée histoire d’être un peu jolie et qu’il regrette sa fourberie et j’attends donc son coup de fil. 22h rien. 22h15 J’essaye de l’appeler il ne répond pas. « Il doit être sur la route », me dis-je. 23h toujours pas de nouvelles, ça commence à faire long, c’est pourtant pas le Paris Dakar...
De désespoir, je finis par m’endormir... Je me réveille dans la nuit le maquillage quelque peu coulé, mes habits froissés, sans nouvelles du Fourbe... je n’ai plus qu’à me coucher...
Lui qui voulait que je garde une bonne image de lui...

Fourbe n’a sans doute jamais trouvé l’entrée de Tours et peut être qu’il tourne encore... Alors si vous voyez un jeune homme desséché au bord d’une route tourangelle, c’est sûrement Fourbe qui cherche le panneau...

19.10.06

L'affaire du sac... ou comment bien commencer ses vacances...

5h du mat’, un samedi de juillet 2004. Je pars en vacances direction les Sables d’Olonne avec 3 amies. La tête enfarinée nous prenons place à l’intérieur de la Corsa de ma meilleure amie. Un placement complètement stratégique, le cul sous les duvets, les jambes entre les sacs, j’occupe la place arrière droite... Bref nous sommes complètement chargées style famille maghrébine qui rentre au bled pour l’été...
Il est 7h, la « passagère arrière gauche » se sent tout à coup un peu malade. Pas de problème, nous nous arrêtons sur un parking au bord de la route et en profitons pour faire une ptite pause pipi (ben oui, on est des filles...) en binôme. je descends de voiture, pose mon sac à main un joli sac à pois que j’adore (oui je l assume, j’aime les pois !) puis je vais faire ma petite commission. Je remonte en voiture mais cette fois ci en tant que passagère arrière gauche et donc je ne refais pas le tour de la voiture. Fatale erreur !!!
Nous repartons et roulons gaiement lorsque je découvre le drame qui vient de se jouer. Mais où est mon sac à pois ????? P**** c'est pas vrai, je le trouve pas, m**** m****, c'est pas possible, mais quelle c**** !!! On le cherche partout ds la voiture, rien à faire, il n’est pas là. Bon et ben je l’ai oublié au bord de la route sur le parking...

Il est 7h 15.Demi tour toute ! A fond de cinquième nous retournons sur les lieux et oh surprise ! le sac n’y est plus. Il est 7h30. Je fouille les poubelles, quadrille les environs de ce petit parking, inspecte les champs, les chemins alentours, rien à faire, il n’est plus là. Il est donc 7h30, et un peu plus de deux heures après notre départ, je me retrouve sans argent (j’avais plus de 50 euros tt de même !) sans carte d’identité, ni permis de conduire. A cela s’ajoute la perte de ma carte bleue, de mon portable, et du double des clés de la corsa. Sans oublier quelques accessoires dérisoires au vu du reste mais dont la perte m’attriste tout de même : tout mon maquillage, (à force yen avait pour cher), de la cire pour cheveux, un déo, des barrettes... bref tt ce dont j’avais eu besoin le matin. Nous harcelons d’appels mon portable, mais ya jamais person ki répond...
Nous repartons donc en direction de la gendarmerie la plus proche et arrivons à Saint Savin dans la Vienne. Il est 7h55 lorsque nous trouvons la gendarmerie. Elle doit ouvrir à 8h. Nous faisons le pied de grue devant.
Pendant ce temps, Je téléphone à ma banque pour faire opposition. Pour me réconforter l’opératrice me dit ke au moins j’ai le soleil ... C’est bien joli mais je vais pas aller loin avec ca ! Les rideaux de la gendarmerie ne semblent pas prêts de s’ouvrir.
Je décide donc de sonner au bouton d’appel et un gentil gendarme antillais m’explique par interphones interposés ke « Ah non je soui désolé madmouaselle, la gendarmeouie est fermée jouska quatorze heures » , mais ke je peu « aller dans une autre gendarmeouie ki sera su mon chemin pou fai la déclaouation de perte. »
En chemin nous trouvons deux autres "gendarmeouies", fermées également (mais pourquoiiiii !!!)
On décide donc de ne pas s’acharner plus. J’irai à la gendarmerie aux Sables.

Je vous épargne l’arrivée au camping et l’installation épique des tentes...Une fois les tentes montées, mon amie et moi sommes parties à la recherche de la gendarmerie.. Nous trouvons enfin l’endroit après quelques détours et là quelle surprise, la porte est close (Pourquoiiiiiiiiiiiiii) !!
Je sonne au bouton d’appel et un gentil gendarme m’explique qu’avec le regroupement police-gendarmerie je dois me rendre chez ses collègues du commissariat, « Vous tournez tout de suite à droite puis tout droit jusqu’au petit rond point, puis ensuite tout droit jusqu’aux feux. Apres droite, première à gauche, tout droit jusqu’au manège et enfin à droite... voilà c là !!! » (Evidemment il a fallu s’arrêter demander...)

Aux environs de 4h de l’après midi, nous sommes enfin devant le commissariat et la c parti pour une autre rencontre du 3eme type !!! Le flic ressemble comme deux gouttes d’eau à Bernard Loiseau... D’une jovialité exemplaire, il nous dit : « Oh ben ca c’est des nouvelles vacancières, elles viennent d’arriver, elles sont toutes palottes... , Je lui explique mon histoire de sac et il me fait remplir la déclaration de perte.
Pendant ce temps un type style touriste rentre dans le commissariat et dit : « Salut, j’suis un collègue de Limoges, j’viens d’arriver et j’voulais savoir si tu connaissais pas un bon camping ou un collègue qui louerait un mobile home ou un appart ? »
Ils se connaissaient pourtant pas mais ils étaient comme cul et chemise... « Ah ben là tu me prends de court, jpeux pas trop t’aider mais va voir Jean Mi là bas , il aura ptet des tuyaux.. » Le type se barre. Et moi j’ai enfin mon papier !Il est vraiment temps de partir... Nous passons la fin d’aprem à la plage ou je réussis à me faire dégommer la tête par un ballon ... (P**** de gamins).
Vive les vacances !

(je n’ai jamais eu de nouvelles de mon joli sac à pois...) mais si vous passez à St Savin, tendez l’œil !!!

18.10.06

Bienvenue !

Et oui bienvenue sur ce blog !

Comme beaucoup de monde, je me lance moi aussi dans cette folle aventure... un blog de plus où une internaute raconte sa vie.
Sauf que ma vie n'est pas vraiment banale et à force de dire qu'on pourrait en faire un livre ou un film, le blog sera une première étape vers la postérité... ou la thérapie !

Tout ce que je vous raconte est vrai et entre mauvaises rencontres, fourberies et autres bizarreries, ya pas à dire,
j'ai vraiment pas de bol !!!