19.10.06

L'affaire du sac... ou comment bien commencer ses vacances...

5h du mat’, un samedi de juillet 2004. Je pars en vacances direction les Sables d’Olonne avec 3 amies. La tête enfarinée nous prenons place à l’intérieur de la Corsa de ma meilleure amie. Un placement complètement stratégique, le cul sous les duvets, les jambes entre les sacs, j’occupe la place arrière droite... Bref nous sommes complètement chargées style famille maghrébine qui rentre au bled pour l’été...
Il est 7h, la « passagère arrière gauche » se sent tout à coup un peu malade. Pas de problème, nous nous arrêtons sur un parking au bord de la route et en profitons pour faire une ptite pause pipi (ben oui, on est des filles...) en binôme. je descends de voiture, pose mon sac à main un joli sac à pois que j’adore (oui je l assume, j’aime les pois !) puis je vais faire ma petite commission. Je remonte en voiture mais cette fois ci en tant que passagère arrière gauche et donc je ne refais pas le tour de la voiture. Fatale erreur !!!
Nous repartons et roulons gaiement lorsque je découvre le drame qui vient de se jouer. Mais où est mon sac à pois ????? P**** c'est pas vrai, je le trouve pas, m**** m****, c'est pas possible, mais quelle c**** !!! On le cherche partout ds la voiture, rien à faire, il n’est pas là. Bon et ben je l’ai oublié au bord de la route sur le parking...

Il est 7h 15.Demi tour toute ! A fond de cinquième nous retournons sur les lieux et oh surprise ! le sac n’y est plus. Il est 7h30. Je fouille les poubelles, quadrille les environs de ce petit parking, inspecte les champs, les chemins alentours, rien à faire, il n’est plus là. Il est donc 7h30, et un peu plus de deux heures après notre départ, je me retrouve sans argent (j’avais plus de 50 euros tt de même !) sans carte d’identité, ni permis de conduire. A cela s’ajoute la perte de ma carte bleue, de mon portable, et du double des clés de la corsa. Sans oublier quelques accessoires dérisoires au vu du reste mais dont la perte m’attriste tout de même : tout mon maquillage, (à force yen avait pour cher), de la cire pour cheveux, un déo, des barrettes... bref tt ce dont j’avais eu besoin le matin. Nous harcelons d’appels mon portable, mais ya jamais person ki répond...
Nous repartons donc en direction de la gendarmerie la plus proche et arrivons à Saint Savin dans la Vienne. Il est 7h55 lorsque nous trouvons la gendarmerie. Elle doit ouvrir à 8h. Nous faisons le pied de grue devant.
Pendant ce temps, Je téléphone à ma banque pour faire opposition. Pour me réconforter l’opératrice me dit ke au moins j’ai le soleil ... C’est bien joli mais je vais pas aller loin avec ca ! Les rideaux de la gendarmerie ne semblent pas prêts de s’ouvrir.
Je décide donc de sonner au bouton d’appel et un gentil gendarme antillais m’explique par interphones interposés ke « Ah non je soui désolé madmouaselle, la gendarmeouie est fermée jouska quatorze heures » , mais ke je peu « aller dans une autre gendarmeouie ki sera su mon chemin pou fai la déclaouation de perte. »
En chemin nous trouvons deux autres "gendarmeouies", fermées également (mais pourquoiiiii !!!)
On décide donc de ne pas s’acharner plus. J’irai à la gendarmerie aux Sables.

Je vous épargne l’arrivée au camping et l’installation épique des tentes...Une fois les tentes montées, mon amie et moi sommes parties à la recherche de la gendarmerie.. Nous trouvons enfin l’endroit après quelques détours et là quelle surprise, la porte est close (Pourquoiiiiiiiiiiiiii) !!
Je sonne au bouton d’appel et un gentil gendarme m’explique qu’avec le regroupement police-gendarmerie je dois me rendre chez ses collègues du commissariat, « Vous tournez tout de suite à droite puis tout droit jusqu’au petit rond point, puis ensuite tout droit jusqu’aux feux. Apres droite, première à gauche, tout droit jusqu’au manège et enfin à droite... voilà c là !!! » (Evidemment il a fallu s’arrêter demander...)

Aux environs de 4h de l’après midi, nous sommes enfin devant le commissariat et la c parti pour une autre rencontre du 3eme type !!! Le flic ressemble comme deux gouttes d’eau à Bernard Loiseau... D’une jovialité exemplaire, il nous dit : « Oh ben ca c’est des nouvelles vacancières, elles viennent d’arriver, elles sont toutes palottes... , Je lui explique mon histoire de sac et il me fait remplir la déclaration de perte.
Pendant ce temps un type style touriste rentre dans le commissariat et dit : « Salut, j’suis un collègue de Limoges, j’viens d’arriver et j’voulais savoir si tu connaissais pas un bon camping ou un collègue qui louerait un mobile home ou un appart ? »
Ils se connaissaient pourtant pas mais ils étaient comme cul et chemise... « Ah ben là tu me prends de court, jpeux pas trop t’aider mais va voir Jean Mi là bas , il aura ptet des tuyaux.. » Le type se barre. Et moi j’ai enfin mon papier !Il est vraiment temps de partir... Nous passons la fin d’aprem à la plage ou je réussis à me faire dégommer la tête par un ballon ... (P**** de gamins).
Vive les vacances !

(je n’ai jamais eu de nouvelles de mon joli sac à pois...) mais si vous passez à St Savin, tendez l’œil !!!

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Meme apres l'avoir vécu c'est toujours drole de le relire ! Et j'assume ma part de responsabilité dans l'histoire : j'etais la passagère arriere gauche, celle qui était malade !! J'attends avec impatience la suite de tes récits meme si je connais tes histoires par coeur ! bisous ma ptite racaille

Anonyme a dit…

On aurait pu l'apeller Pierre Richard.... Ma pauvre !!!! Enfin nous allons avoir un écrit de tes riches aventures !!!! Tu deviendras célèbre un jour, si, si je t'assure!! En attendant, courage, la roue tourne :-D

Anonyme a dit…

Po a raison meme apres l'avoir vecu,raconte a tous les gens kon a rencontrés depuis c tjs drole de le relire!!!Mais bon , le plus bo c ke malgres tout ca on est toujours autant amies et pour moi c le principal meme si je pense ke notre amitie aurait perduré avec ton sac a pois!!!!

Anonyme a dit…

C bien beau de se moquer de l'accent du gendarme antillais mais c koi le plus marrant oublier son sac à main apres le ptit pipi ou le gendarme qui repond a une pauvre fille...

Anonyme a dit…

Cher anonyme, Si je raconte cette histoire c'est bien justement pour me moquer de moi même... Quant au gendarme, si imiter un accent c'est se moquer, alors je me moque d'un sacré nombre de personnes... honte à moi...

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci