20.10.06

Une histoire de fou(rbe) : l’homme qui cherchait le panneau...

Il y a de cela quelques années, j’avais rencontré un jeune homme que nous appellerons « Fourbe ». Rencontre lors d’une soirée et revu quelques temps plus tard (et oui à cette époque j’avais parfois plusieurs personnes en vue... il est loin le temps où je courrais deux lièvres à la fois...) J’avais donc choisi Fourbe face à un jeune apprenti mannequin qui au passage m’avait fourni un jour la meilleure excuse pour arriver en retard à un rendez vous : « Désolé, ma séance photo s’est prolongée » (que dire contre ça... la célébrité d’abord !!!).

Bref je me félicitais d’avoir choisi Fourbe que je trouvais fort gentil et pas prétentieux. Nous nous sommes vus quelques fois, tout se passait bien, mais la nouvelle année nous a été fatale... Du jour au lendemain, plus d’appels ni de messages et quand j’arrive enfin à le joindre, il m’envoie à moitié paître (genre, « je t’entends pas je passe sous un tunnel », je fais le bruit du fax avec ma bouche, tout ça, tout ça...)
Pour garder ma dignité, je décide de le zapper aussi. Adieu Fourbe !

Je ne m’en portais pas plus mal n’ayant pas eu le temps de développer moult sentiments pour lui... Je reprenais donc le cours de ma vie, quand un mois plus tard, je reçois un message : « coucou, j’espère que tu vas bien blablabla (banalités)... »
Interloquée, je me dis qu’il est vraiment culotté de revenir comme une fleur, j’lui explique que son attitude indélicate ne m’a pas spécialement fait plaisir. Le voilà parti à me raconter qu’il « avait eu des trucs à régler mais que maintenant c’était bon... » Bon pour lui peut-être mais en tout cas pas pour moi ! et pis son excuse à 2 balles...
J’explique donc bravement à Fourbe qu’il n’a rien à espérer de moi, ce qu’il comprend, mais Fourbe ne veut pas que je garde cette mauvaise image de lui : il aimerait me voir pour qu’on puisse discuter de tout ça.

Rendez vous est donc pris sur Tours, lui venant d’Orléans. La veille de la dite date il m’appelle pour savoir où on se retrouve. Comme le rendez vous est convenu en soirée je ne veux pas me pointer toute seule en ville à 10 h du soir, alors je suggère qu’il m’appelle quand il arriverait aux abords de Tours et qu’on verrait à ce moment là.
Jour J, je reçois un texto de Fourbe dans l’après midi. « Je pense partir vers 20h30. j’tappelle quand je suis à l’entrée de Tours ».
Je me prépare dans la soirée histoire d’être un peu jolie et qu’il regrette sa fourberie et j’attends donc son coup de fil. 22h rien. 22h15 J’essaye de l’appeler il ne répond pas. « Il doit être sur la route », me dis-je. 23h toujours pas de nouvelles, ça commence à faire long, c’est pourtant pas le Paris Dakar...
De désespoir, je finis par m’endormir... Je me réveille dans la nuit le maquillage quelque peu coulé, mes habits froissés, sans nouvelles du Fourbe... je n’ai plus qu’à me coucher...
Lui qui voulait que je garde une bonne image de lui...

Fourbe n’a sans doute jamais trouvé l’entrée de Tours et peut être qu’il tourne encore... Alors si vous voyez un jeune homme desséché au bord d’une route tourangelle, c’est sûrement Fourbe qui cherche le panneau...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hum hum... Donc si je comprends bien, Fourbe est encore moins doué en orientation que toutes les femmes de la planète réunies ?! Eh ben tu parles d'un cadeau... :D