11.12.06

Appeler ou réfléchir, il faut choisir... le pompier qui savait aussi bien éteindre un feu que son téléphone !

Un dimanche de juillet 2005. Une amie me propose d'aller faire un bowling avec elle, son copain et un pote... Je ne suis pas dupe, le bowling est surtout un moyen de provoquer la rencontre entre le copain et moi, car mon amie n'arrête pas de parler de lui depuis bien longtemps déjà en me disant qu'il est gentil, et qu'on irait bien ensemble parce qu'on est pareil, blabla... Elle me le vend comme un commercial vous refourguerait une cuisine !
J'accepte cette sortie histoire de pouvoir me faire ma propre idée et qui sait, je me dis qu'on ne sait jamais, et puis c'est toujours sympa de faire de nouvelles connaissances... De toute façon ça ne pourra pas être pire qu'avec Grosbras (hein bébé !)
J'ai déjà vu le fameux jeune homme à l'anniversaire de mon amie quelques mois auparavant. Je me souviens lui avoir dit bonjour mais rien d'autre. A vrai dire, il ne m'a pas marqué pour un sou... Ca part mal pour les retrouvailles...

Le dit dimanche soir, mon amie et son copain passent me chercher et allons prendre au passage mon "promis". Génial, nous sommes comme deux pauvres nouilles à l'arrière de la bagnole tentant de discuter de choses et d'autres. Heureusement, nous nous trouvons un point commun de taille, il bosse à Tours et moi j'y retourne dès septembre...
On parle de son métier, il est pompier. Il ne s'en vante pas tellement, un bon point pour lui.
Arrivés au bowling, mon amie lance : "On fait des équipes !" On aurait pu faire filles contre garçons mais non, pensez-vous... je vous laisse imaginer la composition des duos...
Je ne me suis pas trop rendue ridicule lors des parties : un strike, quelques spares, (bon je l'avoue quelques gouttières aussi...). Malgré tout, mon "coéquipier" a réussi à rire de moi. Comme question musculature, je suis l'inverse de Grosbras, j'ai une force très limitée et suis donc contrainte de prendre des boules pas trop lourdes. En l'occurence, les "baby boules" des enfants me vont très bien, mais je risque à tout moment de partir avec la boule, les trous pour les doigts étant adaptés à nos chers bambins...

La soirée avançant je commence à trouver mon dulciné plutôt charmant (mais non, ce n'est pas que parce qu'il est pompier, oh tout de suite !) En plus il rit à mes blagues, ça me plaît.
Sur le chemin du retour, je me sens toujours aussi bête, lui n'est pas plus à l'aise sachant que nos deux amis "marieurs " jubilent à l'avant.
Arrivée devant chez moi, je descends vite de la voiture pour mettre fin à cette situation génante. Il ne faut pas plus d'une heure à mon cher pompier pour récupérer mon numéro et m'envoyer un gentil message. Ca se présente bien !

Les jours suivants nous allons pas mal nous appeler. Nous finissons par nous revoir deux semaines plus tard et l'histoire va commencer comme ça.
On s'entend vraiment bien et on rigole bien ensemble. J'explique à mes amies qu'on discute beaucoup, de tout, et que c'est vraiment agréable.
Un soir, je décide donc de leur présenter. Et là c'est le drame...
Ma nouvelle conquête que j'avais présenté comme un garçon marrant et sociable tire la tronche et n'en place pas une. Il se contente de répondre oui-non aux questions, ne cherche pas à en savoir plus sur mes amies. Il regarde ses pieds ou les gens qui passent... Bref, j'ai ramené Bernardo qui va finir par se pendre si la soirée s'éternise !!!
Nous ne faisons donc pas long feu et Bernardo m'explique qu'il n'est pas à l'aise avec les gens qu'il ne connaît pas. De là à devenir autiste... j'aurais dû me méfier à ce moment là.
L'été passe, nous ne nous voyons pas très souvent, car avec ses gardes, il ne revient pas beaucoup. Mais je me dis que ce sera mieux lorsque je serai de nouveau sur Tours.
Ma rentrée arrive enfin et je retrouve les joies de la vie tourangelle dans ma jolie cellule de 9m2. Les jours défilent mais finalement je trouve qu'on ne se voit pas tellement, y a toujours une bonne excuse, un empêchement. Il ya quelque chose qui cloche...

A l'aube de nos trois mois de relation, le glas vient de sonner. (les amateurs apprécieront le jeu de mots, cloche / glas... pardon désolé)
Je lui fais part de mes interrogations et il m'annonce qu'il a "besoin de réfléchir à nous deux", (D'expérience quand quelqu'un vous dit ça, c'est plutôt mal barré.) blabla "faire une pause", blabla "ne plus se voir pdt quelques temps", blabla "pour faire le point et y voir plus clair".
Au bout de plusieurs jours de réflexion intensive, (ça a dû chauffer la haut), je reçois un texto me disant "comme tu dois t'en douter, je doute un peu de mes sentiments, j'ai besoin de prolonger ma période de doute il va falloir en parler en temps voulu"
Beaucoup de doutes pour lui, mais une certitude pour moi, il se fout de ma gueule ! Il compte réfléchir encore combien de temps ? A force de réflexion, il va pouvoir en écrire une thèse !

Je me résouds à l'appeler dans le week end pour éventuellement connaître le fruit de son incroyable méditation et surtout comprendre que nous deux c'est fini.
Il m'explique que "c'est pas facile, parce que je suis une fille bien mais c'est lui, il croit pas aux relations alors il sait pas " il ya du monde chez lui, il me dit "écoute je peux pas trop te parler là, mais promis je te rappelle dimanche".
Heureusement qu'il ne l'a pas juré sur ma tête car mes pauvres amis, j'aurais fini comme Marie Antoinette ! Et oui, le dimanche arriva et passa sans un coup de fil, mais remarquez, il n'a pas précisé quel dimanche! Oh le fourbe, le fourbe, le fourbe !

J'ai bien pensé à me venger en faisant brûler sa bagnole... Ben oui novembre 2005, c'était le moment des émeutes. En taguant "Nique Sarko", personne ne m'aurait soupçonnée ! Arf, ma bonté me perdra.


Depuis, chaque dimanche je scrute mon téléphone en me disant que le jour J est peut être arrivé, ce dimanche sera peut être enfin le bon...
Mon sage pompier songe sans doute encore... Appeler ou réfléchir, il faut choisir !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est vrai que le coup au Bureau était mémorable!!!Le pauvre garcon avait l'air d'un faon appeuré loin de sa forêt!!!Ou d'un lapin pris au piège dans les phares de Pamela!!!lol.Je suis sure que certaines nuits il nous revoit autour de cette table et pleure.....!!!

Anonyme a dit…

surtout il ne faut jamais se precipiter.

* Naude * a dit…

Et oui Ju, sache que tu arrives à terroriser les jeunes fourbes et ça c'est pas donné à tout le monde !
Certes trungpa, mais là, il a bien du avoir le temps de tourner au moins 70000 fois sa langue dans sa bouche avant de parler... (et finir par avoir une crampe...)

Anonyme a dit…

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