27.10.06

Des gens, un bus, 36 chandelles et moi, et moi, et moi...

Voici une anecdote qui ne peut pas être plus d'actualité.
Elle date d'il y a moins de deux heures. Ce n'est certainement pas la plus drôle, mais quand je vous dis qu'il m'en arrive tous les jours !!!
J'ai passé une partie de l'après midi en ville, pour des trucs sérieux : mémoire à relier après la disparition de mon exemplaire à l'IUT (... mais qui ça peut bien intéresser un mémoire sur le processus de gestion documentaire ???) et des trucs plus futiles: aller voir si y aurait pas un ptit haut sympa quelque part (mais dont je n'ai absolument pas besoin)...
Forte de mes actions réalisées, je n'ai plus qu'a rentrer chez moi en bus.
Il y a du monde à l'arrêt. La cohorte de d'jeuns se jette sur les places, une fois les portes ouvertes. Ma mère, qui rentre elle aussi par les transports en commun, ne s'en laisse pas compter et s'installe à côté d'une jeune fille qui aurait sans doute aimé offrir une place confortable à son sac à dos. Mais Michelle ne lui laisse pas le temps de poser le sac et s'assoit, le sourire narquois. Non mais ! On va pas se laisser faire par des gamines !


Moi je suis debout pas très loin de Michelle. Je suis sans trop d'intérêt les conversations dignes du plus grand intérêt des filles du fond. "Ah, ça te va trop pas la capuche", en parlant du nouveau manteau de leur amie acheté chez les p'tits chinois. "Wah téma, téma, téma" en parlant d'un jeune homme plutôt à leur goût...
Un peu plus tard, nous frôlons l'accident, un pauvre monsieur en Kangoo ayant pu tester ses reflexes pour éviter le bus... heureusement pour lui, ils sont plutôt bons.
Le soleil me tape en plein dessus. Je commence à avoir chaud.
Le bus continue son chemin et moi je me sens opressée. Il faut dire aussi que je tiens un bon rhume et ne suis pas tout à fait au mieux de ma forme...
Un peu avant la rocade, je me sens vraiment bizarre et je comprends que je ferais mieux de m'asseoir. Je me dirige donc vers ma mère pour lui emprunter la place et là c'est le drame. Les papillons me viennent dans les yeux, je n'entends plus rien... C'est pas bon signe.
Je pense être mal mais néanmoins assise quand je m'aperçois au bout de plusieurs secondes de "black out" total, que je suis étalée au milieu de l'allée centrale, ma mère m'ayant retenue pour que j'évite de m'exploser par terre. Le bus s'est arrêté. Les gens disent que j'ai fait un malaise, qu'il faut me mettre la tête sur le côté. Le chauffeur dit qu'il va appeler les pompiers.
"Non" dis-je. Les pompiers ça vous fait reprendre vos esprits. Ca aurait pris un temps fou, bloqué le bus pendant un moment alors que j'allais déjà mieux... J'ai juste eu un p'tit coup de mou. Ma mère explique au chauffeur qu'elle est "ma mère", que ça m'arrive parfois et qu'en plus je suis enrhumée. Voilà maintenant au moins, tout le monde sait !
Je me rassois. Tout va bien maintenant. Les regards compatissants et quelque peu inquiets de la trentaine de personnes présentes me fait dire "Ah la honte !" mais bon j'ai toujours aimé mettre de l'animation, on se refait pas...
Arrivée à mon arrêt quelques minutes plus tard, les gens observent avec attention, mon ascension vers la porte. Va t-elle se tenir sur ses jambes ? Va -t-elle de nouveau chanceler ? Le suspense ne dure pas longtemps... Je vais bien et je m'en vais comme un prince...
Ma popularité va grimper en flèche c'est sûr... Les djeuns de ma commune diront désormais en me voyant " Téma, ya la meuf qu'est tombée dans les vaps dans le bus" "Ah ouais ? truc de ouf"...
Mais ils ne s'imagineront pas qu'en fait pour moi, c'était juste une journée ordinaire...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Téma, ya la meuf qu'est tombée dans les vaps dans le bus" "Ah ouais ? truc de ouf"...

Un peu facile...je sais

Un nageur

Anonyme a dit…

Wouahhhhhh !!! Trop bo gosssssseeeee !!!!
Bonne journée à toi et reposes toi quand même !!!

Bizz

* Naude * a dit…

Hey les d'jeuns vous avez pas des devoirs à faire.. !
Sinon ca va, jme repose, bientôt prête pour de nouvelles aventures...